Peter et Elliot le dragon : It’s a kinda magic !

Sortez les mouchoirs. En papier recyclé, cela s’entend. Le dernier de Disney, qui vous donnera l’envie d’aller à l’aventure, fait une petite leçon d’écoconscience (mais sans trop en faire non plus) pour se donner bonne conscience. Ce divertissement familial doté d’un enfant sauvage et d’un monstre tout vert va vous faire couler une petite larmichette (sans le voir, vous ne saurez pas si c’est d’ennui ou d’émotions). Découvrez ce conte plein de magie, actuellement à l’affiche, qui recycle (normal !) une ancienne production des studios aux grandes oreilles. Ah ! Parents, vous saisissez mieux pourquoi le titre Peter et Elliot le dragonvous disait quelque chose, vous turlupinait les méninges, vous retournait le cerveau comme votre Premier ministre cette semaine. C’est parce qu’il s’agit d’un remake.

C’est la tendance en ce moment. On remake tout (et n’importe quoi, mais ce n’est pas le cas de ce long-métrage, trop mignon). En 1977, le dragon était en tikomik ! En 2016, il passe en images de synthèse et ce changement de look lui va plutôt bien ! Mais rassurez-vous, adultes – avec une âme d’enfants ou en quête de divertissement pour les petiots –, le scénario n’a rien à voir avec celui d’il y a bien des années. Seuls les protagonistes – le dragon et l’enfant – et leur lien d’amitié trop top comme un gato moutayne changent pas. Pour le reste, mystère et crotte de dragon. Oui, c’est un film un peu magique ! Et il raconte les aventures de Peter, un enfant sauvage, «sauvé» des griffes de la nature par Grace, une garde forestière. Le petit bonhomme qui a 10 ans raconte à ses nouveaux amis qu’il n’a ni famille ni maison et qu’il vit dans les bois avec un dragon, the famous Elliott !

Au lieu de l’envoyer faire un tour à Brown-Séquard, la madame qui côtoie les arbres se souvient – inopinément – de l’histoire racontée par son père, M. Meachan, un sculpteur sur bois, sur le féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Quelle coïncidence ! Avec un gros coup de pouce de la jeune Natalie, Grace va se donner à fond afin de percer le mystère de l’histoire de Peter… mais aussi de son incroyable ami. Ça donne envie ? Et si on vous dit que le scénario permet de rêver (même s’il est un peu lent, selon les critiques) et d’imaginer l’inimaginable, que la prise de position écologique est intéressante (quoiqu’un peu tiède), que les images de synthèse sont «wow» et que les prises de vue naturelles dans les forêts de Nouvelle-Zélande sont justes awesome ?

Qu’est-ce que vous faites ? Sortez les mouchoirs, bien sûr !