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Pour ne pas oublier Vinod Rughoonundun

6 avril 2016

Une œuvre poétique et posthume à découvrir…

Peut-être de la noirceur, mais aussi beaucoup de lumière. Manama, les mots oubliés, publication posthume de Vinod Rughoonundun, a été lancée le mercredi 30 mars lors d’une soirée riche en émotions à l’Institut français de Maurice. Le poète très acclamé est décédé à Paris le 30 mars 2015, à l’âge de 60 ans.

 

Dans l’ouvrage publié par la maison d’édition de l’auteur, La Maison des Mécènes, on trouve une préface d’Ananda Devi : «(…) mais quelle magnifique lettre d’amour il écrit ainsi à son passé, aux êtres aimés, à ceux qui l’aiment, et finalement peut-être, à lui-même ! Toute cette quête a mené à cela : le dernier chant du poète (…)» Quant à l’œuvre elle-même, il y est question d’amour, de fin, de retour, d’insularité, de nature, bref, de l’humain. Le tout avec une plume d’une grande intensité.

 

La soirée de lancement a aussi été l’occasion de se sentir plus près de l’homme. Non seulement en évoquant sa carrière prolifique (auteur de nouvelles, de poèmes, animateur d’atelier d’écriture), où l’on a notamment parlé de son poème érotique Chair de toi (mis en chant par Johanna Elalouf),ou de son recueil de nouvelles Daines et autres chroniques de la mort, avec également des mises en scène et des récitations de poèmes. Mais aussi en allant au plus près de la personne, intense, rêveuse, taquine, avec surtout, une passion folle pour les mots et les belles choses de son pays.

 

Il nous donne d’ailleurs une belle définition de la poésie : «La poésie se définit ainsi : exprimer ou suggérer quelque chose avec des sons, des rythmes et des images. Et ceci par le truchement des morts. À partir de là, TOUT est possible.» 

 

Ceux qui étaient venus voir, découvrir ou évoquer Rughoonundun ont plus finalement croisé un certain Vinod…

 

Livre disponible en tirage limité à Rs 200.

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