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Power Rangers : Go Go Morphing Time !

10 juin 2017

Des forces de toutes les couleurs pour contrer le mal !

On reboot tout ! Même les Power Rangers, version américaine de Bioman, qui ont eu du succès dans les années 90, ont leur reboot. La série et les deux précédents longs-métrages racontent les aventures de cinq jeunes aux pouvoirs extraordinaires, chacun avec une tendance colorimétrique (force rouge, force bleue, force jaune et ainsi de suite), qui devaient protéger la terre de sales extraterrestres bien décidés à tout faire péter. La donne ne change pas dans ce reboot : les forces colorées sont toujours là avec leurs gros robots et armures. En plus, on saura comment ce club de cinq super-héros est devenu celui des Power Rangers.  

 

Voilà donc le nouveau Power Rangers, qui essaie de rester à la fois dans les années 90, tout en ayant un pied dans le monde actuel (avec des trouvailles comme un personnage LGBT, les portables, les tendances vestimentaires pour teenagers, etc.). Avec tout ça, le film de Dean Israelite (Le Projet Almanach – un autre teen movie tendance science-fiction) veut rameuter le jeune public avide de gros effets spéciaux ainsi que les fans de la première heure. 

 

Aucun doute que la fibre nostalgique traverse tout le film et que les grands fans de la belle époque des Power Rangers auront leur petit lot d’émotions. Mais en ce qui concerne le film lui-même, on peut dire que cette relecture moderne de Power Rangers s’inscrit dans le courant des blockbusters tendance teen movie, avec tout ce qu’il faut d’effets spéciaux et d’humour, tout en étant bien lisse. Ça reste donc très léger, avec un côté visuel que vous trouverez soit très nostalgique, soit carrément hideux, d’autant que le film se veut plutôt sérieux. Et puis, le sentiment de déjà-vu est bien présent – on pense notamment à tous ces films de super-héros sortis plus tôt ou même à Transformers pour la partie robotique. 

 

Ce long-métrage sent bon le retour vers l’adolescence pour ceux qui ont connu les Power Rangers,  ce qui constitue en fait sa grande force. Car il faut avouer que, dans la forme, ça reste quand même plus que conventionnel.

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