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The Raid 2 : Une belle boucherie

8 septembre 2014

Des bagarres violentes comme vous en avez rarement vu.

En 2011, la claque. The Raid, long-métrage réalisé par Gareth Evans, un Britannique établi en Indonésie, sort sur les écrans. Film à petit budget, The Raid impressionne de par sa mise en scène ingénieuse et inspirée, mais aussi de par ses scènes de combat à couper le souffle. Le tout, joué par une bande d’acteurs qui nous entraînent intensément dans un bal ultra-violent et dangereux à filmer, ridiculisant Hollywood, toutes ses stars et cascades sécurisées.

Autant dire qu’on était impatient de découvrir la suite plus ambitieuse de ce premier volet, avec Evans et sa bande de fous furieux qui tiennent les commandes. À la sortie de The Raid 2, on est époustouflé ; ce film est une tuerie dans tous les sens du terme. Tout d’abord, on sent le désir du réalisateur, tout au long du long-métrage (d’une durée de 2h20), de nous offrir ni plus ni moins que «le» film d’action et de gangsters de l’année, avec une mise en scène extrêmement maîtrisée, des personnages tous plus mémorables les uns que les autres, alternant de longues scènes de dialogue d’un grand calme et des scènes d’une folie furieuse. À l’écran, c’est comme si Jackie Chan orchestrait ses cascades folles chez Tarantino !

Outre l’intrigue un peu prévisible, mais fruit d’un travail soigné (comparé au premier volet, il y a ici pas mal d’intrigues secondaires et de personnages développés), The Raid 2 décolle surtout quand il s’excite, avec des scènes d’action qui sont les plus violentes et intenses qui ont été projetées au cinéma, cette année. Au programme : une grosse bagarre en prison où l’on s’étripe avec ce qu’on a sous la main, une course-poursuite qui ridiculise tous les Jason Bourne, une scène d’assassinat avec une femme aux marteaux et son frère adepte de la batte de base-ball, des couteaux qui s’envolent dans la cuisine, etc.

C’est très violent (on n’a rien vu de tel depuis le premier Kill Bill), mais la mise en scène est l’œuvre d’une main de maître, plaçant la barre très haute pour les autres films d’action à venir. S’il ne fallait voir qu’un film d’action cette année, c’est bien celui-là !

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