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The Revenant : Leo des Bois !

27 février 2016

L’acteur dans ce qu’il décrit comme le tournage le plus difficile de sa carrière.

Ah, ces films à oscars ! Il y a des femmes qui s’aiment (Carol), un guru qui a créé un iPod (Steve Jobs), un homme un peu femme (Danish Girl), un article sur des prêtres pédophiles (Spotlight qui débute aussi dans nos salles cette semaine) ou encore des salopards au nombre de huit, entre autres films aux nominations diverses. Et puis, il y a The Revenant, nouveau (très) long-métrage d’Alejandro Gonzalez Inarritu qui s’essaie à un autre défi après un Birdman très acclamé et retombe dans une noirceur abyssale après plus de légèreté en compagnie de Michael Keaton.

 

On parle tout de même du nouveau film du réalisateur qui a déchiré les cœurs avec les sombres Amours chiennes, Biutiful et 21 grammes. Cette fois, il nous propose un long-métrage au budget de 135 millions de dollars, qui se déroule dans la forêt où Leonardo DiCaprio donne la réplique à Tom Hardy. L’histoire est celle d’un trappeur laissé pour mort dans une Amérique sauvage – au temps des Amérindiens – et est adaptée du roman de l’écrivain Michael Punke qui nous raconte l’histoire vraie de Hugh Glass. Notez aussi que Le Convoi sauvage (1970), avec Richard Harris, nous raconte une histoire similaire, sans pour autant revendiquer son statut d’adaptation du livre de Punke.

 

Déjà, sur papier, c’est quelque chose. Maintenant, quand on sait que The Revenant a déjà une sacrée réputation avec son tournage chaotique (à ranger, selon beaucoup, du côté de ceux d’Apocalypse Now et de Blade Runner), sa scène d’attaque d’ours, un décor naturel filmé en plan-séquence et DiCaprio qui s’exclame que c’est le tournage le plus difficile de sa carrière, eh bien, on se dit qu’on a peut-être là l’un des films les plus intenses et mémorables de l’année.

 

Mais on vous prévient, regarder The Revenant, c’est entrer dans quelque chose de viscéral, d’une grande violence réaliste (on est loin du gore limite comic book que l’on trouve souvent chez Tarantino), avec des situations extrêmes dans une nature hostile, un peu comme si John Ford avait fusionné avec Werner Herzog, avec une grosse touche de Sam Peckinpah. Bon, on arrête de papoter et on vous laisse faire la queue pour aller vous promener de façon remuante et violente dans les bois, en compagnie d’un loup qui quitte Wall Streetpour la fureur de la nature.

 

Avec un Oscar à la clé…

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