Robinson Crusoé : Une île, un perroquet et des… sales chats

Éclatsde soleil. C’est le moment du film d’animation de vacances (c’est cool, c’est bon enfant, c’est sans stress). Trop bien ! Allez, on embarque les copains, les enfants, les cousins, les grands-parents (tout le monde quoi) et on file au cinoche ! Là, on va oublier l’hiver, le froid et la pluie. On va aller dans les îles (un peu comme à Maurice, mais dans une version île déserte : sans les voitures, les politiciens et les centres commerciaux). Les auteurs de l’excellente série Sammy(la petite tortue des mers) vont vous faire prendre le soleil avec leur petit dernier : le film d’animation belge Robinson Crusoé. Le bon vieux personnage de Daniel Defoe qui en connaît des vertes et des pas mûres depuis sa création…

Mais si on en croit les critiques, ce long-métrage, à la Pixar et DreamWorks, ce serait plutôt une mangue bien mûre et juteuse (mais un peu trop sucrée)… et en 3D, s’il vous plaît (les effets seraient très sympas). Alors, ça va ! On sort le paréo pour ce récit d’aventures, de courage et d’amitié aux couleurs éclatantes. Ça pétille, ça pétille ! Et le perroquet Mardi risque de vous faire sourire de temps en temps. C’est un peu lui le personnage central de l’intrigue. Il est tranquille sur son île au top, il rêve d’aller voir le monde, de découvrir les océans (d’aller en vadrouille, quoi !), quand il voit apparaître, un jour, un drôle de machin dans sa baz. Vous l’avez deviné ? La chose qui tient sur deux pattes, c’est Robinson Crusoé qui s’en est sorti vivant du naufrage de son bateau. Quel homme ! Enfin, on s’égare…

Et il n’est pas très doué le bougre ! Pas du tout un son of a beach,le Robinson. Et la vie on the island, c’est pas comme un week-end à Ibiza (ou à Grand-Baie pour faire plus couleur locale). Voilà, le bipède qui galère à se faire une petite vie entre les palmiers et les cocotiers. Mais heureusement, ses nouveaux amis, Mardi en tête, sont là pour lui venir en aide (c’est un homme, après tout). Où est Vendredi ? Aucune idée, mais il n’est pas question de ressusciter la question de la colonisation dans ce film d’animation. Ce n’est pas le moment, non plus, de se lancer dans des questionnements profonds. C’est léger, on vous a dit ! Bon oui, le perroquet, il donne un petit coup de papatteet se dit que le Robinson va être sympa et le faire voyager… un jour.

Une jolie maison dans un arbre… La classe ! Robinson, il est happy, happy. Tout va bien ! Mais c’est compter sans la bande de chats méchants qui a décidé de foutre la merde et de détruire ce paradis à la Robinson. Que va-t-il se passer ? Robinson et Mardi vont-ils arriver à s’en sortir et prendre la route de l’ailleurs ? Mystère et letchis sucrés (on est sur une île, non ?). Trop de questions qui méritent réponses. Pour les trouver, une seule solution : s’offrir un peu plus d’une heure de ce film un peu lisse, mais rempli d’éclats de soleil !

Y’a aussi des tortues !

À l’affiche, les tortues fans de pizzas et de coups de pied là où ça fait mal ! Ça rappelle des souvenirs, hein ? Cette semaine, Ninja Turtles 2sera dans les salles obscures pour un divertissement… divertissant. Le long-métrage de Dave Green (responsable du film de science-fiction familial Echo) est sympa, selon les critiques (mais pas extraordinaire). Néanmoins, pour une petite balade downmemory lane, on n’en demande pas plus. Et puis, dans le casting, on retrouve le beau gosse d’Arrow, Stephen Amell, et la bombe de Transformers, Megan Fox.  Ouais, ça vaut bien une tranche de pizza !