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7 juin 2015 21:46
On en a vu des désastres depuis le temps sur grand écran ! Et tou kalite : des volcans, des tours infernales, des tremblements de terre, des tornades, et parfois, tout cela à la fois ! C’est vous dire que le film catastrophe est toujours incontournable, essayant autant de nous impressionner que de nous horrifier avec tous ces gens qui meurent pour de faux. Sans compter une tentative de nous redonner de l’espoir à travers les héros ordinaires de ces films…
San Andreas, réalisation de Bray Peyton (Voyage au centre de la terre 2 avec le même acteur musclé que San Andreas), renoue avec cette tradition, même s’il faut avouer que, par les temps qui courent, les choses ont un peu changé. Le film parle du jour où la plaque tectonique qui longe la Californie subit un séisme de magnitude 9. Dans ce tumulte, un pilote d’hélicoptère très efficace va essayer de retrouver sa pauvre fille.
Car depuis les derniers Roland Emmerich tels que Le jour d’après et 2012, les standards ont changé pour ce genre de films, privilégiant le tout numérique quand il s’agit de mettre en scène des destructions de proportion biblique. Du coup, pour l’effet de surprise, on repassera pour ce San Andreas qui se veut impressionnant, qui détruit toute une ville et des gratte-ciel, qui met en images un méga tsunami, mais sans aucune inspiration, donnant souvent une impression de déjà-vu qui dévalue le facteur wow de la chose.
L’autre souci du film réside dans ses personnages. Faire simple oui, mais faire simpliste, peut-être pas. Car là, on a l’impression que le réalisateur a davantage voulu nous en mettre plein la vue avec son monde qui s’écroule et ses effets spéciaux numériques, plutôt que de se focaliser sur les enjeux dramatiques et humains de l’ensemble, réduits à des clichés qui nous renverraient presque au 2012 d’Emmerich. Mais si vous êtes fan de The Rock, vous allez adorer le voir crier, sauver des gens, prendre les choses en main quoi !
Donc, voici un film catastrophe qui se veut très spectaculaire, ce qu’il réussit plus ou moins, sans pour autant casser la baraque ni mettre en avant un semblant de sang neuf, ce qui est finalement un peu contradictoire…
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