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Sarvesh ou les rêves d’un jeune tout en musique 

8 septembre 2015

Il est tombé très tôt dans la marmite musicale.

Il n'est pas que le bon voisin de Nancy Derougère. Sarvesh Ding Gopeechand, 19 ans, est bien parti pour devenir un incontournable de la musique orientale mauricienne. Le jeune homme, qui partira bientôt pour le SAE Institute à Bangalore, où il fera des études de Sound Engineering, nous raconte sa carrière, qu'il a commencée très jeune. «J'ai débuté vers l'âge de 6 ans, avec les percussions. Je me souviens qu'on m'emmenait souvent dans des mariages ou des fêtes religieuses, mon père Manoj étant lui-même un musicien opérant avec son groupe lors de ces événements. J'étais toujours là à regarder celui qui jouait de la batterie. Je crois que j'aimais les mouvements, le son qui en sortait. Cela me fascinait. Du coup, je me devais de finir batteur aussi», explique Sarvesh, grand fan des chansons de Bollywood.

 

Dès lors, cet habitant de Petite-Rivière, musicien et arrangeur, tombe dans la marmite musicale. Alors qu’il a environ 13 ans, il apprend à jouer du tabla et intègre, plus tard, un groupe de Fusion Music. Là, il côtoie des personnes qui vont l'aider à se perfectionner : les chanteurs Jeet Palakdhari et Yousouf Dauhoo, ou encore le joueur de tabla Manish Sacrapanee.

 

Mieux encore, son père lui offre un home studio pour ses 15 ans, qu’il baptise Ding and Da Studio. Il s'essaie à des arrangements et des beats qu'il exécute dans des events religieux avec son groupe du moment, le Geethanjali Musical Group.  «Je le remercie de croire en son fils, un peu comme son père avant lui. Cela m'a conforté dans l'idée d'aller justement faire des études en sound engineering, ce qui pourrait me pousser par la suite à la production locale, que ce soit pour des chansons orientales, pour du séga, anything», nous dit Sarvesh. 

 

Nous attendons donc d’avoir de vos nouvelles, jeune homme prometteur…

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