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Seul sur Mars : Planète patate

25 octobre 2015

Pour survivre, Matt Damon fait une culture de «potatoes». Chouette !

Espace + pomme de terre = un film qui casse des comètes, selon la critique. Depuis le 21 octobre, il est possible de voir ce long-métrage qui donne visiblement la frite sur les grands écrans. Croustillant ! Le dernier de Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Prometheus) le serait. Les amateurs de films de science-fiction – et les autres d’ailleurs – n’ont plus qu’à ouvrir un bon sachet de chips et profiter de ce moment cinématographique long (le film dure quand même 2h25). Mais que vient faire une allusion patatesque dans une SF ? Mystère et croquettes de pomme de terre. Mais non ! On vous dit tout. Pour comprendre l’intrigue de la potato, il ne faut pas pour autant sauter les étapes de cette histoire de survival spatial saupoudrée de poudre de Mars, de réalisme et de suspense. Miam !

 

Ce film qui s’inspire du livre d’Andy Weir met en scène Mark Watney (incarné par Matt Damon qui a peut-être abusé de la pomme de terre). Pris dans une tempête sur Mars, ce botaniste est laissé pour mort par ses coéquipiers pas sympas. Néanmoins, dès son réveil, l’homme même-pas-peur – qui s’est quand même pris une antenne parabolique dans son super ventre – se relève et affronte la réalité sans se prendre la patate : il s’opère himself et décide de lancer une culture de… pommes de terre (on y est) pour survivre. Pour les engrais, no souci, il utilise les petits cadeaux puants des astronautes qui se sont tirés (sans emporter leur reste).

 

Mark Watney, c’est le Robinson Crusoé de l’espace. Pas de Vendredi lor baz, mais de la patate. Oui, parce qu’il a de l’humour Mark. Ce film, ce sont des ondes super positives, des petites vannes et des jeux de mots. Un package idéal pour détendre l’atmosphère quand on se retrouve seul sur la planète Mars (gardez-les en tête, on ne sait jamais). Eh oui ! On l’a compris, Mark fait face, tente de contacter la Terre (la méthode ET ne fonctionne pas pour lui), il n’a aucun moyen de rentrer, Mars, ce n’est pas the best place to be non plus… La galère ! Heureusement que les pommes de terre sont là. Mais aussi une caméra où il laisse des messages. Pour faire face à la solitude.

 

Que Mark se rassure ! À la NASA, les scientifiques du monde entier tente de le sauver. Ses coéquipiers astronautes et pas cool, eux, se sentent un peu coupables et organisent une mission sauvetage. S’il n’a de contact avec personne, comment sont-ils tous au courant de sa survivance dans le monde sympathique des potatoes ? Le synopsis ne le dit pas. Il faut voir le film pour trouver la clé du mystère (et pour savoir si le Jack Bauer of the space s’en sort, bien sûr). C’est également un moyen pour, surtout et avant tout, apprendre de nouvelles techniques d’agriculture martienne (pour en prendre de la graine). Parce que si l’espace, c’est sympa, l’espace avec des pommes de terre, c’est quand même le pied !

 

GoPro sur le tournage

 

Du matériel super cher ? Des machins chouettes de professionnels ? Ridley Scott, il s’en fout (un peu). Pour les scènes intimistes où Mark se retrouve face à lui-même, le réalisateur a utilisé des GoPro. Oui, ces caméras à la mode qui vont sous l’eau et peut-être dans l’espace. «J’ai été surpris par leur maniabilité et par la qualité de l’image. Cela offrait un confort incroyable à Matt qui, sachant où elles étaient placées, pouvait s’adresser directement au spectateur», a-t-il expliqué.

 

Money, money, money

 

109 millions de dollars. C’est le prix de Seul sur Mars. De quoi faire des frites et encore des frites pour le monde entier !

 

 

Hangar time

 

Non, Matt Damon n’a pas tourné ce film sur Mars. Oui, la planète a été recréée en partie dans un hangar gigantesque. Du polystyrène mimant l’aspect du sable, des rochers de couleur ocre et 12 000 tonnes de terre rouge, et le tour était joué. Pour la brume de Mars, de la vapeur aété utilisée.

 

Sur la fin

 

Que ceux qui ont lu le livre d’Andy Weir, Seul sur Mars, lèvent la main (sans lâcher le journal). Pas très nombreux ! Mais si vous faites partie de ces happy few, rassurez-vous, la fin du livre n’a rien à voir avec la fin du film !

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