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SOS Fantômes : Les 35 vs les «nams»

28 août 2016

Des girls vont faire fuir tous les ghosts : trop cool !

Une histoire frissonnante.Que le synopsis se retourne dans sa tombe ! Ce long-métrage fun, vous fera hurler... de rire, plus que de peur. Mais ça, vous vous en doutiez. C’est la réouverture de la saison de la chasse aux fantômes dans les rues de New York… 32 ans après la célébrissime comédie d’Ivan Reitman (1984). «Who you gonna call ? Ghostbusters !» Impossible de ne pas fredonner ce fameux refrain en évoquant SOS Fantômes. C’est le retour des hectolitres de bave «ectoplasmique» verdâtre. Trop cool !

 

Sur la forme, c’est bien ce que vous allez retrouver dans ce rebootsigné Paul Feig. Sur le fond ? Pas tout à fait. D’abord, parce qu’il a fait le pari d’une équipe 100 % féminine (mais nous y reviendrons).

 

Here’s the story : Erin Gabler (Kristen Wiig), docteur en physique des particules, est sur le point d’obtenir un prestigieux poste d’enseignante à l’université de Columbia lorsqu’un livre, écrit il y a quelques années avec son ancienne amie Abby Bergman (Melissa McCarthy) sur l’existence des fantômes, refait surface. Elle ne tarde pas à devenir la risée de l’académie. Elle recontacte alors Abby, qui n’a pas abandonné ses recherches, pour en découdre avec elle lorsque des fantômes attaquent New York.

 

Girls power. Impossible de résister à cette girls bandtueuse de fantômes (peut-on tuer à nouveau des ghosts ?).Melissa McCarthy, Kristen Wig, Kate McKinnon et Leslie Jones font le showavec humour.Et une des forces de ce film, c’est bien ce casting 100 % féminin. Néanmoins, ce choix a provoqué, avant la sortie du film, une vague de contestation misogyne sur les réseaux sociaux. L’horreur !

 

Beau gosse… Chris Hemsworth, le magnifique Thor, délaisse pour un temps les rôles de mâles kass partou. Pour SOS Fantômes, il est Kevin, le standardiste écervelé (un rôle de femme dans l’original), blond dans tous les sens du terme, un peu couillon, terriblement séduisant, le petit mec qui se bouche les yeux pour ne rien entendre et qui commande un sandwich en pleine apocalypse.

 

Il revient.  Et ça, on adore ! Non, on ne parle pas de Dan Aykroyd, Bill Murray et Sigourney Weaver (même s’ils font des apparitions), mais de Bouftou (Slimmer, in english) ! Le monstre tout vert, tout sympathique, tout adorable, tout boulimique vient faire un petit clin d’œil… à croquer !

 

Ça marche ! Des personnages sympathiques, des blagues rigolotes, des effets spéciaux qui en jettent (bah oui, au-delà d’une comédie, c’est un blockbuster), une bonne dynamique, la déconstruction des stéréotypes du cinéma hollywoodien, des actrices croquantes et Chris (miam) : voici les bons points des critiques. Pour le négatif ? Le scénario sans grandes surprises et l’impossibilité de rivaliser avec le film de 1984, et la nostalgie qu’il provoque !

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