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17 juin 2015 12:54
Une pile électrique. Puissance, énergie : les mots ne manquent pas pour décrire la Brésilienne Flavia Coehlo sur scène. Le mercredi 10 juin, l’auditorium Francis Thomé du Conservatoire François Mitterrand à Quatre-Bornes était plein à craquer (un concert sold-out) de mélomanes venus apprécier cette artiste qui a aussi évolué lors du dernier festival Sakifo à l’île de la Réunion. Elle était invitée chez nous par la firme Immedia.
Et même si l’on ne connaît pas l’univers musical fusionnel de Flavia Coehlo, qui nous est apparue vêtue d’une tenue rouge toute moulante, il faut se rendre à l’évidence : ce concert, c’était quelque chose. Car tout s’est enchaîné comme un vrai cyclone avec beaucoup d’énergie et un haut niveau de musicalité.
Accompagnée de Victor Vagh au clavier et d’Ai Chonville à la batterie (deux gars très charismatiques et complémentaires), la Brésilienne, tantôt sensuelle, tantôt volcanique, a évoqué son amour paternel, des filles malheureuses en amour ou encore les rues de Rio. Musicalement, c’était comme un maelstrom. Samba, hip-hop, ska, reggae : tout se mélange avec la force rock’n’roll de cette chanteuse et musicienne complètement délurée, une boule d’énergie lancée à vive allure. Ses musiciens font aussi montre de leur haut niveau musical à la fois en subtilité et en puissance.
Et à la fin, on se lève pour applaudir, non attendez, on était déjà debout tout ce temps !
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