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Still Alice : Julianne perd la tête

25 mai 2015

Des performances d’acteurs tout en intensité dans ce film.

Il est des histoires qui bouleversent. Comme celle qui nous est racontée ici, simple, mais tellement forte. Still Alice, auréolé de l’oscar de la meilleure actrice pour Julianne Moore cette année, est donc le récit d’un combat. La réalisation de Richard Glatzer nous parle tout simplement d’une femme, brillante prof de linguistique, mère et épouse heureuse, qui découvre un beau jour qu’elle a la maladie d’Alzheimer. Sa vie est bouleversée, sa famille aussi, et tout le monde doit faire en fonction de la maladie.

 

Un long-métrage adapté du livre de Lisa Genova, L’envol du papillon, qui a tout d’un projet qui ne doit pas trop sombrer dans le pathos ni avoir des allures de téléfilm. D’où la bonne idée de casting du film. Bien sûr, Julianne Moore l’oscarisée y est bien évidemment bouleversante, mais ce serait aussi oublier les seconds couteaux : Alec Baldwin, qui retrouve Moore après la série 30 rock, Kristen Stewart, qui sort petit à petit de son étiquette Twilight-esque, tous bien dirigés. On sentira aussi l’implication du cinéaste, lui-même atteint d’une maladie (sclérose latérale amyotrophique) ne lui permettant pas de parler, le gars ayant dû communiquer à l’aide d’un iPad pour le tournage du film.

 

On tient donc là un film bien dirigé, un long-métrage d’acteurs, qui parle en plus d’un sujet qui touche, qui peut effrayer et qui va nous faire avoir des émotions fortes.

 

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