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2 février 2015 04:32
Where is Bryan ? Not in the kitchen, en tout cas. Il s’affaire plutôt à tuer tout un tas de monde. Nous parlons, bien sûr, du grand Bryan Mills, l’un des hommes les plus malchanceux de la planète. Eh bien oui, dans Taken, premier du nom, sa fille est kidnappée. Dans le deuxième volet, tout le monde est kidnappé. Mais voici que, dans ce troisième volet, l’ex-femme de Bryan meurt. On croit alors que c’est lui le tueur. De son côté, Bryan va se lancer à la poursuite du vrai coupable, tout en protégeant sa fille qui est constamment en danger. Et, comme vous l’avez deviné, les cadavres vont s’entasser.
Succès surprise devenu incontournable dans le monde des films d’action sans trop de cervelle, la saga Taken ne change pas du tout avec ce troisième opus, réalisé par le toujours surexcité Oliver Megaton (coupable, responsable plutôt, du deuxième volet) : Liam Neeson est énervé, mais reste calme ; il utilise ses capacités particulières pour tuer plein de méchants ; il court et il combat dans des affrontements avec 50 plans à la seconde, rendant le tout souvent illisible. Ah, on a aussi droit au moins physique Forest Whitaker qui court un peu aussi, mais moins, car il est plus essoufflé au bout d’un certain temps.
La fille de Liam court un peu, elle aussi, mais c’est surtout parce qu’elle est en danger. Papa est là heureusement ! On n’oublie pas non plus les dialogues, car il y en a dans ce film. Enfin, pour leur qualité, on repassera
Sinon, vous avez un père de famille qui offre un gros nounours à sa fille trentenaire, une voiture qui entre dans un avion, des véhicules qui se ratatinent sans que le spectateur comprenne quoi que ce soit, car le tout est montré de 26 façons en trois secondes. Cela, pendant que le héros marche calmement avec un petit revolver à la main, alors que des voitures de police sont à ses trousses. Non, ne vous sauvez pas, Taken 3, ce n’est pas un film comique. Enfin, quoique…
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