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Tarzan : ode à l’homme-singe

10 juillet 2016

Allez, tous ensemble pour embêter les voisins : arrrrriarrrrrriarrrrriarrrriarrrr !

Essayons, pour une fois, d’apporter de la douceur dans un monde de brutes qu’est cette jungle pleine de gorilles. Oui, la jungle de Tarzan, nouvelle adaptation des écrits d’Edgar Rice Bourroughs qui nous raconte comment Tarzan, maintenant retourné à la civilisation et époux de Jane, va se retrouver au cœur d’un piège qui menace la jungle. La jungle est ici numérique, avec des gorilles, des hommes, et surtout un mâle en short trois-quarts.

 

Ô toi, mâle du nom d’Alexander Skarsgard, ancien vampire viking extrêmement sexuel de True Blood, toi qui es plus propre que le Christophe Lambert cheveux grungede Greystoke, toi qui es plus en couleur que Johnny Weissmuller, toi qui as tronqué le slip goni pour un caleçon trois-quarts tendance Gucci collection dirty, nous te vénérons, toi et tes tablettes de chocolat de la jungle, toi et ta rapidité à faire laliann avec des gorilles (non, ce n’est pas ce que vous croyez).

 

Oui, Tarzan, fais-nous vibrer avec ton cri venant du fond des feyaz, pendant que femmes et guenons tombent à tes pieds devant tant de transpiration luisante Axepuissance cent, pendant que les hommes et les gorilles sont jaloux de toi… et de ta Margot. Justement Margot, nous te saluons aussi…

 

Ô toi, déesse «scorcéssienne» qui a montré ton corps à DiCaprio qui a crié au loup et qui préfère fergate avec les ours (quel aveugle celui-là !), ô toi femme sacralisée nouvelle reine folle de l’univers comic book avec Suicide Squad, nous te saluons Margot Robbie (pas Williams) pour cet apport à l’animalité dans ce long-métrage simiesque.

 

Oui Margot, Margot de la jungle, tu apportes une fraîcheur digne d’une mousson tropicale, avec l’énergie de la sauvageonne des bois. Tu aurais pu être une Cheetah, mais tu es juste une Jane de la jungle. Ô Margot, nous t’aimons quand même…

 

Sinon, il y a aussi Christoph Waltz, l’homme au sourire béat, qui fait le petit méchant, Samuel Jackson, qui aurait pu finir chez les singes, mais qui s’est rangé du côté des hommes, et un autre homme, plus animal, plus jungle, noir et blanc à la fois, Djimon Hounsou, qui réussit dans la raideur de la rage pour la énième fois. Ô Djimon, tu es un dimounn qui fait si bien le pa dimounn...

 

Bon, sinon, le nouveau Tarzan est rempli d’effets spéciaux, de plans qui semblent venir d’une version oubliée du King Kong de Peter Jackson, remplissant sans âme le quota de spectacle pour les films d’aventure à tendance numérique. Il y a des jours où l’on préfère Mowgli et Baloo…

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