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28 octobre 2017 16:54
Chris is back ! Mais quel Chris ? Ben Thor, le dieu du Tonnerre, qui veut justement être du tonnerre dans le troisième volet de Thor, sous-titré Ragnarok,où il sera, comme vous le devinez, question d’apocalypse. Notre beau gosse abandonne ses longs cheveux et doit s’allier à Hulk pour affronter Cate Blanchett qui interprète la ténébreuse Hela et menace de détruire l’univers. Sois beau, ne te tais pas et va casser du méchant ! Paf !
Loin de donner l’impression d’être un film en pilotage automatique comme le récent Spider-Man : Homecoming,Thor : Ragnarok a un atout qui s’appelle Taika Waititi. Derrière ce nom de tikomik se cache un réalisateur néo-zélandais à découvrir – nous vous conseillons son faux docu sur les vampires, What we do in the shadows, et l’émouvant The Hunt for the Wilderpeople. Deux films qui prouvent que ce metteur en scène farfelu est autant capable de nous faire rire aux éclats que de nous émouvoir avec des personnages qu’il décrit avec une sensibilité bien décalée.
Waititi dans l’univers Marvel annonce donc un Thor : Ragnarok en décalage. Une approche qui se rapproche de ce qu’a fait le réalisateur James Gunn avec les deux volets des Gardiens de la Galaxie :de l’humour, de la déconnade mais aussi un cahier des charges de blockbuster bien respecté. Thor : Ragnarok s’inscrit aussi dans cette démarche avec une très grosse ambiance 80s (certains de la presse spécialisée ont même évoqué une forte influence du film ringard et rigolo Flash Gordon de 1980 avec Sam Jones), des acteurs qui ont l’air de s’amuser (vous avez la tête de Jeff Goldblum ?) et qui, du coup, amuse le cinéphile également, donnant au film un second degré très prononcé. Et pas de souci si vous voulez du grand spectacle : il y a de la grosse bagarre et de jolis plans à plusieurs millions de dollars.
Bref, c’est du film Marvel bien foutu et une bonne occasion de découvrir le talent du rigolo Waititi, si l’on n’est pas trop abruti par la beauté de Chris ou la verdure de Hulk…
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