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2 mai 2016 02:13
C’est le règne des studios Disney en ce moment. Non seulement ils sont en train d’exploser au box-office avec leurs films Marvel – en ce moment, Civil War, qui devrait débarquer dans nos salles ce mercredi 4 mai,éclate tout sur son passage –, sans oublier le succès monstre de l’autre univers acquis par les studios, la franchise Star Wars (avec le récent Le Réveil de la Force). N’oublions pas non plus le revival de plusieurs de leurs anciens dessins animés en film live, en l’occurrence Maléfique avec Angelina Jolie, Cendrillon et le moins récent Alice au pays des merveilles. Maintenant, nous avons droit auLivre de la jungle, réalisation de Jon Favreau, l’homme qui nous a offert les deux premiers Iron Man.
Disney persiste toujours dans sa capacité à nous proposer des univers hautement numériques pour ces revivals en liveet Le livre de la jungle, récit mettant en scène le petit Mowgli, élevé par des loups dans la jungle, mais exilé par le tigre Shere Khan car il est un humain, ne déroge pas à la règle. Le seul personnage en chair et en os du film est le petit Neel Shethi qui interprète Mowgli. Le jeune acteur (c’est son deuxième film) a évolué pendant des mois dans une salle avec des guidelines et d’autres personnes et objets remplacés en postproduction par une jungle luxuriante et des animaux qui parlent comme Bagheera la panthère et Baloo le gentil ours.
Le résultat est spectaculaire. Le livre de la jungle est beau, épique, attachant (oui, on s’attache à tous ces animaux numériques à la technique bluffante). On rit, on pleure, on chante, on danse. Du très bon cinéma familial. L’écrivain Kipling peut dormir tranquille avec cette adaptation réussie de son fameux livre, en attendant la version de Warner Bros qui sortira l’année prochaine.
Les histoires de gangsters fascinent, aux USA et ailleurs. À l’instar des films comme The Iceman, avec un impérial Michael Shannon, et Strictly Criminal, avec un tout aussi impérial Johnny Depp, sans oublier la confrontation entre Russel Crowe et Denzel Washington dans l’American Gangster de Ridley Scott. Le malfrat fascine encore avec Legend quinous raconte l’histoire des frères jumeaux Kray dans le Londres des années 60.
Place à une ambiance vintageoù le talentueux Tom Hardy nous propose un double rôle. Autant dire que c’est la principale attraction de ce long-métrage de Brian Hegeland (A Knight’s Tale, Payback) qui, sinon, a de solides seconds rôles (Emily Browning, Christopher Eccleston) au service d’un récit qui prend un parti pris glamour, avec une impression de déjà-vu, et tous les éléments et clichés d’usage dans ce genre de film.
Rien de légendaire, mais Hardy vaut le détour.
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