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14 mai 2025 14:02
Elle est courante, très contagieuse et ne possède aucun traitement. Le Dr Jowad Timol de la clinique Vétérinaire Mauritius nous dit ce que nous devons savoir sur la grippe du chat, le coryza.
Elle se transmet rapidement d’un chat malade à un autre. Assez fréquent chez les chats et très contagieuse, le coryza est une maladie respiratoire infectieuse spécifique chez nos amis les félins. Également appelée le rhume ou la grippe du chat, mais aussi la rhinotrachéite virale féline, elle touche principalement les chats en contact avec l‘extérieur, les chatons ou encore les chats âgés. Le Dr Jowad Timol de la clinique Vétérinaire Mauritius, qui se trouve à Albion et à Triolet, nous explique l’origine de cette maladie. «Il s’agit d’une maladie virale fréquente chez les félins, causée principalement par le virus de l’herpès félin FHV-1. Ce virus est responsable de la plupart des infections respiratoires chez les chats et il peut provoquer des symptômes aigus et entraîner des rechutes. Il y a aussi le calicivirus félin, le FCV qui est un virus qui peut causer des symptômes similaires, mais il peut également provoquer des ulcères dans la bouche et sur la langue. Ces virus se propagent par contact direct entre chats, par des gouttelettes respiratoires, ou par des objets contaminés comme les jouets ou les litières, entre autres.»
Le coryza ressemble à un gros rhume chez l’humain. Généralement, au bout d’une période d’incubation de deux à cinq jours, le chat présente des écoulements des voies nasales ou des yeux, éternue et présente aussi des signes d’abattement. Selon le Dr Jowad Timol, les symptômes du coryza peuvent varier d’un animal à un autre. Dans tous les cas, il est important de rester attentif et de repérer rapidement les signes de la maladie afin qu’un traitement puisse rapidement être mis en place et ainsi éviter toute aggravation de l’état de santé du chat. «Les chats peuvent avoir un nez qui coule, souvent accompagné d’une décoloration jaunâtre ou verdâtre si une infection bactérienne secondaire se développe et les yeux peuvent également être rouges et larmoyants. Il peut aussi avoir des éternuements. Cela peut être très fréquent et bruyant, parfois accompagné de difficultés respiratoires. La toux, moins courante, peut survenir, surtout si l’infection atteint les voies respiratoires inférieures.»
Autre symptôme : la fièvre, qui peut provoquer un léger état fébrile, est fréquente, mais il peut être difficile à détecter sans un thermomètre. «Vous pouvez aussi remarquer une perte d’appétit en raison de douleurs buccales ou d’une congestion, les chats peuvent refuser de manger. Le léchage excessif des lèvres peut indiquer une irritation ou une douleur dans la bouche. Finalement, le calicivirus peut provoquer des ulcères douloureux dans la bouche, rendant l’alimentation encore plus difficile.»
Alors, que faire si vous remarquez certains symptômes chez votre chat et suspectez le coryza ? La première chose à faire est de vous rendre chez un vétérinaire sans attendre afin d’éviter toute aggravation de son état de santé. Le vétérinaire procédera à un examen médical complet et parce qu’il n’existe aucun médicament capable de soigner le coryza à lui tout seul en raison des nombreux virus à l’origine de la maladie, il lui administrera certains médicaments pour soulager ses symptômes et éviter une surinfection. «Si vous suspectez que votre chat a le coryza, il est conseillé de nous consulter chez veterinaire.mu à Albion 24/7 ou à Triolet pour un diagnostic et un traitement approprié. Un vétérinaire effectuera généralement un examen physique, en se basant sur les symptômes cliniques. Des tests supplémentaires, comme des analyses de sang ou des prélèvements, peuvent être réalisés pour confirmer la présence de virus spécifiques ou pour exclure d’autres maladies. Le traitement sera administré après la consultation et après l’établissement du diagnostic correct. Il peut s’agir de perfusions intraveineuses, d’anti-infectieux, d’anti-inflammatoires et de médicaments locaux pour la bouche ou les yeux si nécessaire.»
En ce qu’il s’agit de la prévention, le meilleur moyen reste la vaccination. «Vacciner votre chat est crucial. Un vaccin combiné est disponible, incluant la protection contre le FHV-1 et le FCV. Les chatons reçoivent généralement ces vaccins à partir de 6 à 8 semaines, avec des rappels tous les ans», souligne le Dr Jowad Timol. De plus, il est important de garder l’environnement du chat propre et d’éviter le contact avec d’autres chats malades car la maladie est extrêmement contagieuse. Par ailleurs, comme le stress peut aggraver les symptômes et augmenter le risque de réinfection, un environnement calme est bénéfique pour la bonne santé de votre chat.
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