Comment accompagner votre toutou

Lorsqu’ils prennent de l’âge, eux aussi peuvent souffrir d’arthrose. Cette maladie les empêche de se déplacer aisément et provoque des douleurs. Le Dr Jowad Timol de la clinique Vétérinaire Mauritius nous en dit plus.

L’arthrose, aussi connue comme le rhumatisme, n’est pas une maladie qui touche uniquement les humains. Eh oui ! Comme nous, les chiens, lorsqu’ils atteignent un certain âge, développent cette maladie qui se caractérise par une affection dégénérative des articulations. Chez l’homme, la dégénérescence du cartilage, notamment au niveau des genoux, des hanches, de la colonne vertébrale et des mains, provoque des douleurs, des gonflements et une sensation de raideur qui empêche la personne de se déplacer correctement.

Chez le chien, la maladie, aussi appelée ostéoarthrite, touche la hanche, le genou, le coude, mais aussi la colonne vertébrale et est à l’origine d’une douleur plus ou moins intense et d’une perte de mobilité. C’est ce que nous explique le Dr Jowad Timol de la clinique Vétérinaire Mauritius qui se trouve à Albion et Triolet. «L’arthrose est une maladie dégénérative des articulations, caractérisée par l’usure du cartilage qui protège les os. Cela peut provoquer douleur, inflammation et diminution de la mobilité. Il est possible que votre animal de compagnie souffre d’arthrose, surtout s’il présente des difficultés à marcher ou à se lever. L’arthrose est fréquente chez les animaux âgés, mais elle peut aussi toucher des animaux plus jeunes en raison de blessures ou de malformations.»

Si la cause principale derrière l’apparition de cette maladie reste l’âge de l’animal, il existe aussi d’autres facteurs de risque. «Les animaux plus âgés sont plus susceptibles d’en souffrir, mais il y a aussi le surpoids. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les articulations, les traumatismes antérieurs. De plus, les blessures, comme des fractures ou des déchirures ligamentaires, peuvent également augmenter le risque, tout comme les malformations congénitales. À noter aussi que certaines races sont prédisposées à des problèmes articulaires, par exemple, les chiens de grande taille.»

Le dépistage est un élément important vers une prise en charge adéquate et efficace de la maladie. Il passe d’abord par l’observation du propriétaire qui ne devrait pas ignorer certains signes. «Parmi les symptômes courants, il y a la boiterie. L’animal peut éviter d’utiliser une patte ou présenter une démarche inégale. Il éprouve aussi une certaine raideur, surtout après une période de repos ou le matin, avec des difficultés à s’asseoir ou à se lever. Il peut mettre plus de temps à se lever après avoir été couché. Vous pourrez aussi remarquer des changements de comportement. Il peut présenter moins d’intérêt pour les jeux, être irrité et se mettre à l’écart», souligne le Dr Jowad Timol. Si vous avez des doutes, le mieux à faire est de vous rendre chez un vétérinaire. «Le diagnostic est établi par le vétérinaire qui peut effectuer un examen physique pour évaluer la douleur et la mobilité, des radiographies pour visualiser l’état des articulations et vérifier la présence d’arthrose et des analyses de sang pour exclure d’autres conditions. Veuillez contacter veterinaire.mu Albion 24/7 et Triolet pour un diagnostic précis et discuter des options de traitement. Des médicaments, des changements alimentaires ou des thérapies peuvent aider à améliorer sa qualité de vie.»

Comme la maladie devient de plus en plus invalidante avec l’âge, le traitement repose sur des moyens de soulager la douleur du chien. «Le traitement se base principalement sur des médicaments anti-inflammatoires pour soulager la douleur et l’inflammation, des suppléments alimentaires comme la glucosamine et la chondroïtine, qui peuvent aider à la santé des articulations, le contrôle du poids, la thérapie physique et la chirurgie dans les cas graves.» Évidemment, souligne le Dr Jowad Timol, il y a des moyens de prévenir l’arthrose et cela passe par une bonne hygiène de vie dès le jeune âge. «La prévention suppose de maintenir un bon poids santé, surveiller l’alimentation, des exercices réguliers, promouvoir la mobilité sans trop fatiguer l’animal, un suivi vétérinaire et des examens réguliers.» Ceci vous permettra de détecter tout problème potentiel.