Publicité
Par Elodie Dalloo
31 mai 2025 20:15
Les proches et amis d’Emmanuel Thomas (photo), 31 ans, étaient présents au tribunal de Flacq ce lundi 26 mai. Cela, dans le cadre de la nouvelle comparution de David Rennel, arrêté dans le cadre de l’enquête visant à faire la lumière sur la mort du trentenaire. Le suspect, en détention policière depuis le 30 avril, faisait d’abord l’objet d’une accusation provisoire de serious assault, une charge modifiée en wounds and blows causing death without intention to kill après le décès d’Emmanuel Thomas, le 19 mai. Également arrêtée dans le cadre de cette affaire, Megane Tressy Placatou, la concubine de la victime, fait l’objet d’une charge similaire. Elle a, pour sa part, comparu devant le tribunal de Flacq le jeudi 29 mai.
Emmanuel Thomas, rappelons-le, avait été conduit à l’hôpital Sir Anerood Jugnauth, à Flacq, aux petites heures du matin le 30 avril. Victime d’une agression d’une rare violence lors d’une fête d’anniversaire à Quatre-Cocos, il était inconscient à son arrivée dans l’établissement et avait dû être placé sous respiration artificielle. Soumis à un feu roulant de questions, son «ami» David Rennel, 35 ans, avait reconnu l’avoir agressé. Aux enquêteurs, il avait déclaré qu’une dispute à cause d’un comportement déplacé qu’aurait eu la victime à l’égard de sa compagne. Il avait affirmé qu’Emmanuel Thomas lui aurait montré ses parties intimes lors d’un appel vidéo dans le passé. Il avait également soutenu ne pas être le seul auteur de l’agression et avait insisté que Megane Tressy Placatou, 20 ans, la petite-amie de la victime, lui aurait aussi infligé de violents coups.
Interrogée sur cette soirée fatidique, Megane Tressy Placatou aurait dans un premier temps avoué sa participation à l’agression d’Emmanuel Thomas avant de se rétracter. Libérée sur parole, elle devait à nouveau se présenter au poste les jours suivants pour donner sa déposition mais aurait fait faux bond à la police. Introuvable après le décès de la victime, ce n’est que le vendredi 23 mai qu’elle a fini par se livrer à la police. Elle continue cependant de nier les faits qui lui sont reprochés. Encore dans le flou depuis le décès du trentenaire, ses proches continuent de s’interroger sur les circonstances de la tragédie. «Nou pa ankor kone kinn pase me nou oule lazistis pou Manuel. Seki koupab bizin peye pou sekinn arive», lâchent-ils. L’enquête suit son cours.
Publicité
Publicité
Publicité