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Par Yvonne Stephen
23 janvier 2025 08:57
Petite montée de chaleur. Là, au creux de vous. Non, ce ne sont pas les températures en hausse qu’il faut «doigter», pardon, pointer du doigt. C’est bien ce petit cul qui va là, dans les rues de la capitale, qui vous fait transpirer anba laba ; pantalon moulant, chemise cintrée, petite cravate bleu ciel ! Ô malheur, vous dites-vous, les foudres du dieu du bonheur marital vont s’abattre sur vous. Entre vos cuisses, le mot «miam-miam» s’est murmuré ! Damnation ! Bon, vous l’avez compris ce scénario peut avoir d’autres genres ! Et que vous soyez un homme ou une femme, il se peut que vous vous sentiez coupable de désirer quelqu’un.e d’autre que celui.celle avec qui vous partagez votre vie/une relation.
Selon une récente étude, ce n’est pas nécessaire d’en faire tout un flan (on s’en doutait). Surtout que le désir appelle le désir. Bon, dit comme ça, vous trouvez l’explication un peu floue. Mais on vous explique cette étude publiée dans Human Nature. Les chercheurs.es «ont testé l’hypothèse selon laquelle l’expérience du désir sexuel pour un autre partenaire sexuel pourrait accroître les sentiments de désir pour le partenaire romantique de longue date et, inversement, le désir sexuel pour le partenaire de longue date pourrait accroître le désir pour d’autres partenaires», peut-on lire dans le magazine Psychologies.
Pour étayer leur postulat, ils.elles ont mené deux études : une sur des personnes en couple depuis longtemps et l’autre, sur des jeunes mariés avec questionnaires multiples autour du désir. Pour le premier groupe, désirer une autre personne permettait de titiller la flamme : «Les participants qui ont été amenés à ressentir du désir sexuel pour un partenaire alternatif ont fait état d’un désir sexuel significativement plus élevé pour leur partenaire romantique.» Dans le second groupe, également : «Les jours où les participants ont fait état d’un désir sexuel accru pour leur partenaire, ils ont également fait part d’un plus grand intérêt pour d’autres partenaires. À l’inverse, les jours où les participants ont manifesté un plus grand intérêt pour d’autres partenaires, ils ont exprimé un plus grand désir sexuel pour leur partenaire.» Selon les chercheurs.es, donc, «les résultats sont cohérents avec l’hypothèse plus large selon laquelle le désir sexuel n’est pas spécifique au partenaire».
Intéressant, non ? Ça appelle à désirer sans culpabilité !
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