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20 mai 2025 09:30
Ça va trancher, ça va exploser, bref, c’est la grosse bagarre contre la horde rouge ! En d’autres termes, le nouveau jeu Doom est dans la place depuis ce 15 mai sur consoles et PC, et il vous invite à une virée épique et musclée !
Histoire venant des enfers
Depuis le reboot bien réussi de la franchise de 2016 et sa suite Doom Eternal en 2020, il faut dire que Doom, qui a vu le jour sur PC en 1993, vous catapulant sur une planète lointaine et infernale, affiche une bien belle forme. Et ce n’est pas ce volet The Dark Ages qui va dire le contraire. Car en plus du gameplay un peu taré (voir plus loin), les développeurs d'ID Software ont voulu nous concocter une histoire épique, avec moult cinématiques impressionnantes et plein de personnages qui font leur apparition. Et même si le tout est très manichéen (méchants très méchants et gentils très gentils), le world building est des plus sympas et on approfondit un peu mieux le personnage principal, le doom slayer, un peu plus que dans Doom Eternal, qui voulait aussi étendre l’univers des jeux. En tout cas, The Dark Ages s’annonce vraiment comme le Doom le plus ouvert en ce qui concerne son univers rempli de démons, grosses armes et combats.
La grosse artillerie
Doom: The Dark Ages ne déroge pas au style guerrier et gore de la franchise : il sera toujours question de se batailler contre une horde de monstres. Et si la boucherie est bien présente et que les combats privilégient la stratégie extrêmement offensive, ce nouveau Doom apporte encore des subtilités et des nouveautés bienvenues, qui lui donnent une identité propre niveau gameplay.
La grosse nouveauté est bien sûr le bouclier aux lames qui va vous accompagner pendant les vingtaines d’heures qui vous attendent (pas de multi, Doom: The Dark Ages est un jeu exclusivement solo). Une arme qui fera donc office de boomerang, tronçonneuse, avec aussi de la customisation avec des contres variés contre un ou plusieurs ennemis à la fois. Le bouclier peut aussi enclencher des mécanismes à distance, et bien sûr peut attaquer et faire gicler le sang. Mais si l’arme est trop sollicitée, elle peut vite devenir inutilisable pendant un moment, vous faisant perdre de précieuses secondes dans la grosse bagarre. Et comme il existe plusieurs types d’ennemis, il faudra aussi bien choisir laquelle des aptitudes du bouclier utiliser, les combats frénétiques vous obligeant sans cesse à varier les armes et les contres du bouclier. Aussi au programme bien sûr : d’autres armes, au nombre de six, tels que les classiques lance-roquettes et shotguns, avec à nouveau des variations et transformations pour certains. On vous laissera découvrir les nouvelles, plus infernales que jamais ! Oubliez aussi les dash de Doom Eternal : il faudra plus faire des déplacements évasifs plus réfléchis pour s’en sortir cette fois-ci.
On notera aussi pas mal de zones très ouvertes, où l’action ne faiblit pas pour autant, loin de là, à tel point qu’on peut un peu s’abrutir avec tout ce beau monde qui vous canarde de partout et vice versa !
Le jeu essaie aussi de varier les niveaux, avec quelques petits moments bien explosifs à dos de dragons ou dans une sorte de robots contre de gigantesques ennemis, des moments un peu anecdotiques, mais néanmoins bien fun où ça explose encore de partout ! Il y a donc de quoi s’amuser, le jeu ne voulant pas du tout être répétitif, avec toujours de nouveaux environnements, ennemis, armes, etc… à découvrir. Très soigné donc tout ça.
Beauté infernale
C’est clair que du côté d’ID Software, on ne fait pas les choses à moitié visuellement parlant. Doom: The Dark Ages a de la gueule, et une belle gueule bien explosive bien rouge bien gore comme il faut ! Bref, ça explose de partout avec plein d’effets à 60 images par seconde, parfois au détriment de la lisibilité, d’autant que sur consoles, la résolution faiblit un peu par moment pour pouvoir garder le frame rate constant, résultant en une qualité d’image parfois un peu floue. Mais bon, vous allez en voir aussi du pays avec tout ce qu’il faut de larges espaces et de panoramas infernaux mais aussi des forêts, des lieux plus étranges, sans oublier toutes sortes de mises à mort inventives.
Attention toutefois pour les PC Handhelds comme la première Steam Deck ou le premier Rog Ally, le jeu rame un peu pour le moment dessus…
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