Éric, Patricia et leurs… pizzas plaisir

Fromage fondu et pâte fine. Garniture et gourmandise. Pour une bouchée parfaite, un voyage des papilles vers l’Italie… È delizioso ! Larguez les amarres, la croisière se fait plaisir. Direction Albion, chez Papa Pizza. Cette petite baz sympa, oasis de lumière et de parfums gourmands en cette fraîche soirée de début d’hiver, a ouvert ses portes il n’y a pas très longtemps. Dans le four, une pizza se pare de saveurs et de rondeur pour une petite famille en quête de réconfort après une dure journée. Pour arroser le tout, le sourire d’Éric De Leusse et de sa chérie Patricia Desvaux. Éclats de chaleur alors que le soleil s’est fait la malle depuis longtemps. À deux (avec l’aide du tonton Max Quirin, ça fait trois), ils font vivre leur pizzeria. Là où il est question d’amour, de miam et de partage. Mais aussi de tradition, de produits frais et de qualité.

Éric le dit sans détour : «C’est l’anti-pizza industrielle.» Pas celle que l’on retire d’un emballage en plastique. Mais celle que l’on déguste avec tous ses sens. La vue d’abord. Puis l’odorat. Et enfin le goût… de l’authentique : «Nous essayons de nous rapprocher le plus d’un savoir-faire traditionnel.» Patricia et Éric ont un mot d’ordre : «On cherche à faire plaisir.» À soi : «Nous faisons la pizza que nous voulons manger.» Et aux autres, surtout. «On vient d’arriver, on échange avec les gens, on écoute ce qu’ils aiment et on essaie de faire au mieux», confie Patricia. D’ailleurs, en plus des pizzas, vous découvrirez des petites gourmandises sucrées (tiramisu, cheesecake, baba au rhum, macaron) et de la charcuterie.

L’envie de «faire quelque chose» s’est insinuée dans l’esprit d’Éric qui s’est installé à Maurice il y a plusieurs années. C’était il y a deux ans. Il aime la pizza et ce qu’elle représente. La convivialité et la gourmandise. Mais aussi les souvenirs de ses voyages en Italie. Lui vient du sud de la France et a travaillé dans la restauration : «Comme tous les jeunes là-bas. C’était mon premier boulot.» Alors, il se lance avec Patricia. Mais ça demande du temps. Entre une formation de pizzaiolo à Paris, l’achat du matériel – dont une pétrisseuse qui reproduit les gestes de la main ! –, il a fallu s’investir et se donner les moyens de réaliser ce nouveau rêve.

Patricia, qui est agent commissionnaire, accompagne son homme : «Je sors du boulot. Je me douche et je viens ici.» Éric, lui, est là beaucoup plus tôt : «Pour faire chauffer le four, il faut compter trois heures.» La mise en place est aussi une étape importante. Pour réussir à envoyer rapidement les différentes pizzas du menu. Des traditionnelles – margarita, quatre fromages, napolitaine – aux plus miam – la happy (avec poire, gorgonzola et miel) ou encore l’orientale (merguez et épices) pour ne citer que ces deux-là. Imaginez : fromage fondu et pâte fine. Et bouchée parfaite à découvrir…

C’est bon à savoir

On peut y dîner mais il n’y a pas beaucoup de places, alors le takeaway est la meilleure option. Papa Pizza est ouvert uniquement le soir de 17h30 à 21h30, sauf les mardis. Pour en savoir plus : faites un tour sur la page Facebook de Papa Pizza (https://bit.ly/2r4qHag).