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21 juillet 2014 15:52
Chagrin et incompréhension. Ce sont les sentiments qui animent les Bénédict, des habitants de Bois Marchand, depuis la mort accidentel de Louis France, plus connu comme Franco, sur son lieu de travail dans le port. Il y aurait fait une chute le 30 juin et a été admis dans un état grave à l’hôpital Jeetoo. Hélas, l’homme, âgé de 45 ans, n’a pas survécu à ses blessures et a rendu l’âme le dimanche 13 juillet. Le rapport d’autopsie indique qu’il a succombé à une fracture de la colonne vertébrale.
Mais pour l’heure, les proches de Louis France Bénédict ne savent toujours pas comment l’accident a eu lieu exactement. Ils savent juste que celui-ci, aide-chauffeur de son état, a été retrouvé inconscient dans le port, avec de multiples blessures. La police a toutefois ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Toutefois, tout laisse croire que la victime, un divorcé, serait tombé du camion sur lequel elle se trouvait et qui débarquait des sacs de maïs. C’est du moins ce que laisse entendre son fils Kevin, 25 ans : «Personne ne sait exactement comment l’accident s’est produit. Se ki nou finn tann dir se ki linn sap lor kamion linn tonbe.»
Louis France Bénédict a été transporté à l’hôpital dans un véhicule de la police. C’est d’ailleurs par la police que Kevin a appris la nouvelle. Il s’est alors rendu à l’hôpital pour prendre de ses nouvelles : «Il m’a demandé d’aller lui acheter une boisson gazeuse car il avait soif. mais il ne m’a rien dit concernant les circonstances de son accident. Le lendemain, il avait déjà sombré dans le coma et n’a plus parlé.»
Jocelyne, l’ex-épouse de Louis France Bénédict, n’arrête pas non plus de repenser avec douleur à ce drame qui a coûté la vie à celui dont elle a partagé la vie et avec qui elle a deux autres fils : Steven, 28 ans, et Mike, 24 ans. «Nous étions séparés depuis 20 ans et il louait une maison à Roche-Bois. mais nous sommes restés très proches. Mo anvi kone kouma linn tonbe. Se ki nou finn tann dir li ti pe atas enn prelar lerla mem linn tonbe. C’est la seule version qu’on a. Son patron, un habitant de Triolet, est également sans réponse.» Ce dernier a financé les funérailles de son employé en remettant à la famille une somme de Rs 11 000.
Aujourd’hui, les Bénédict ne souhaitent qu’une seule chose : connaître les circonstances de l’accident pour pouvoir faire leur deuil convenablement.
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