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26 mai 2014 11:45
Personne ne sait où il se rendait ce soir-là. Jean-Clarel François, 34 ans, avait quitté son domicile à Vieux-Grand-Port, dans la nuit du samedi 17 mai, à bord de sa motocyclette pour une destination inconnue. Mais quelques minutes plus tard, il a été retrouvé gisant inerte sur l’asphalte, à quelques mètres de sa maison. Sa moto a heurté de plein fouet un arbre se trouvant sur la route Royale et il est mort sur le coup. La police a ouvert une enquête pour connaître les circonstances de cet accident mortel, qui demeurent floues pour les proches de la victime, comme le confie son père Paul François.
«On ne sait pas s’il a perdu le contrôle de sa motocyclette ou s’il a été percuté par un autre véhicule avant de s’écraser contre cet arbre. On veut savoir la vérité», lance Paul François, le cœur lourd de chagrin. Il repense avec douleur à la dernière journée passée avec son fils. «On avait passé une bonne journée en famille. Et le soir, je regardais un match de foot à la télé lorsque je l’ai entendu arriver et ressortir quelques minutes après. Une quinzaine de minutes plus tard, mon filleul, qui habite la même localité, a frappé à la porte et m’a dit que mon fils avait eu un accident. Lorsque je suis arrivé sur place, j’ai eu un choc énorme. On l’a transporté à l’hôpital où son décès a été constaté.»
Il y a quelques jours seulement, Jean-Clarel François croquait la vie à pleines dents et avait même soufflé ses 34 bougies. «Il a fêté son anniversaire le 11 mai. Nous avons déjeuné en famille. Depuis 2010, il travaillait comme barman sur un bateau de croisière mais il était en vacances depuis quelques mois», confie Paul François, père de deux autres enfants. De nature très joyeuse, Jean-Clarel François était, selon son père, un amoureux de sport, plus précisément du football.
Après ses études secondaires à la Emmanuel Anquetil SSS, il a rejoint l’école hôtelière Sir Gaëtan Duval à Ebène, avant d’être embauché par un groupe hôtelier. «Il a travaillé dans un hôtel de renom à Maurice qui l’a ensuite transféré aux Seychelles. Ensuite, il a pris de l’emploi sur un bateau de croisière. Et il réfléchissait à ce qu’il allait faire, s’il allait repartir ou rester à Maurice.»
La victime laisse derrière elle une famille complètement anéantie par sa brutale disparition.
Paul François, le père de Clarel, est effondré après le décès tragique de son fils aîné.
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