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8 septembre 2015 15:28
Si son frère n’avait pas été là, le pire aurait pu se produire. Lorsque nous le rencontrons à son domicile le jeudi 3 septembre, Jean Julio Henriette, 31 ans, a des points de suture posés sur le crâne. Ce père de deux enfants peine à croire qu’il a échappé de près à une mort atroce, tant ses agresseurs s’en sont pris violemment à lui. C’était aux alentours de 19 heures le dimanche 31 août.
«Je dormais dans ma chambre lorsque j’ai entendu la voix de mon ex-concubine. À ses côtés, il y avait son concubin actuel, qui m’a tiré du lit de force, et d’autres femmes munies de sabres. Ils ont commencé à me tabasser sans aucune raison», explique cet habitant de Cité EDC à Pamplemousses. Il supplie alors ses détracteurs de le laisser tranquille, mais eux ne l’entendent pas de cette oreille. Les coups sont au contraire plus violents. «Je hurlais de douleur. Mon frère est venu à mon secours, il a ouvert la porte de devant, par laquelle j’ai pu m’enfuir pour trouver refuge chez une tante dans la localité. Entre-temps, quelqu’un de ma famille a téléphoné à la police qui les a embarqués», raconte Jean Julio Henriette.
Son ex-concubine, Anaïs Désiré Sab, âgée de 27 ans, une récidiviste notoire de 24 ans, Marie Sandra Nadine Albert, deux adolescentes de 16 ans et une autre de 17 ans ont été interpellées. Elles ont été présentées en cour, mais ont retrouvé la liberté conditionnelle. «Mon ex-concubine a débarqué et, sous prétexte de vouloir récupérer nos deux enfants, elle m’a frappé avec sa bande. Cela fait déjà cinq ans qu’elle ne les a pas rendu visite», soutient Jean Julio Henriette.
Selon sa mère, son agression sent la vengeance à plein nez. Car, dit-elle, Jean Julio Henriette se serait fait agresser par le concubin actuel d’Anaïs Désiré Sab lors d’une veillée mortuaire il y a environ deux semaines. «Il avait roué mon fils de coups parce qu’il n’avait pas supporté que Julio parle avec la mère de ses enfants. Une bagarre a éclaté et c’est pour cette raison qu’ils sont revenus», précise-t-elle.
La police a ouvert une enquête. En attendant, Jean Julio Henriette se remet lentement de son agression.
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