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15 octobre 2015 14:16
C’est avec effroi qu’elle a appris la mort de son benjamin, décédé dans un accident de la route alors qu’elle était en pèlerinage à La Mecque en compagnie de son époux. Sous le poids de l’émotion, Reshma parle d’Anif Mohammad comme d’un jeune homme pieux, qui voulait consacrer sa vie à Allah.
Rien ni personne ne peut apaiser son chagrin. Reshma Seekender, 49 ans, est une femme meurtrie. «Je n’ai pu voir le visage de mon fils une dernière fois», pleure-t-elle. Pour cause, Anif Mohammad Seekender est décédé suite à un accident de la route survenu le dimanche 4 octobre. Cet habitant de Pamplemousses, âgé de 19 ans, se rendait à la mosquée de sa localité à bord de sa motocyclette lorsqu’il a été percuté par une voiture.
Le conducteur du véhicule, âgé de 37 ans, a été soumis à un alcotest qui s’est révélé négatif. Cet habitant de Rivière-du-Rempart a été arrêté et présenté en cour sous une charge provisoire d’homicide involontaire, avant de retrouver la liberté conditionnelle.
C’est par un appel téléphonique que Reshma a appris la terrible nouvelle. Elle était alors en pèlerinage à La Mecque. «L’enterrement de mon fils a eu lieu le lendemain de l’accident. Je n’ai pas pu lui rendre un dernier hommage. C’est ce qui m’attriste le plus», confie cette mère de trois autres garçons, qui est rentrée à Maurice le mardi 6 octobre. Anif Mohammad, le benjamin de la famille, passait, dit-elle, le plus clair de son temps à la mosquée. D’ailleurs, soutient-elle, le jeune homme étudiait le coran, car «il rêvait de devenir religieux» : «Il voulait terminer ses études et consacrer sa vie à Allah. En parallèle, il aidait la famille à tenir la quincaillerie familiale. Il était un fils exemplaire.»
Anif Mohammad était très connu dans sa localité. Il laisse derrière lui de nombreux amis et une famille dévastée par sa tragique disparition.
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