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8 avril 2017 03:25
Sa disparition tragique a jeté un froid sur le village de Trou-d’Eau-Douce. Ashwin Calar, 31 ans, connu pour sa musique et son engagement dans le domaine du «son et lumière», a rendu l’âme à l’hôpital de Flacq le mardi 28 mars. Il y avait été admis deux jours plus tôt, selon ses parents. L’autopsie a attribué son décès à un œdème pulmonaire qui aurait été provoqué par une overdose suite à une consommation de drogue. Des prélèvements ont été envoyés au Forensic Science Laboratory (FSL) à des fins d’analyses pour connaître les produits qui auraient provoqué la mort du jeune homme.
Toutefois, les parents d’Ashwin Calar, eux, avancent que leur unique fils serait mort de complications liées au diabète, dont il souffrait, et à l’hypertension. «C’est ce qui a causé sa mort», soutient Raj Calar, les larmes aux yeux. Il ajoute :«Mon fils était un jeune homme sans histoire, qui avait plein de rêves à accomplir. Il avait comme projet de lancer son studio de musique. Il travaillait dans l’hôtellerie et a suivi des cours à l’école hôtelière et au Conservatoire François Mitterrand.»
Cependant, selon le frère de Raj Calar, Dan, son neveu avait un problème avec la drogue. À maintes reprises, dit-il, il a essayé de lui venir en aide. En vain. «Je l’avais même envoyé au Wellness Centre de Congomah afin qu’il puisse sortir de ce fléau. Cela l’a aidé mais il a fini par rechuter. Le dimanche 26 mars, c’est moi qui l’ai conduit à l’hôpital. Nous attendons le rapport du FSL pour être fixés.»
Nous avons aussi rencontré des habitants de la localité qui disent craindre pour leur sécurité. La raison ? La drogue aurait envahi leur village et les marchands de la mort y circuleraient de jour comme de nuit.«Nous avons peur de sortir dans la rue seul», confie un père de famille. Un autre habitant, lui, soutient que la situation est de plus en plus alarmante. C’est pour cette raison, dit-il, qu’une force vive devrait bientôt voir le jour dans la région afin de lutter contre ce fléau.
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