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Collision fatale à Olivia : Un mort et une blessée grave à déplorer

2 janvier 2017

C’est un drame qui aurait pu avoir des conséquences bien plus lourdes. Ayant pris sommeil au volant de sa voiture, Ajaysingh Nuthoo, un habitant de Bel-Air/Rivière-Sèche, a terminé sa course contre une boutique, heurtant sur son passage deux enfants, une dame de 67 ans et un homme de 60 ans. C’était le lundi 26 décembre, aux alentours de 15 heures, à Olivia. 

 

Cet accident a hélas coûté la vie à Clément Ferdinand. Alors que Danyantee Poorun a subi de graves blessures et a été admise aux soins intensifs de l’hôpital de Flacq. Les deux enfants ont, eux, reçu des soins à l’hôpital avant d’être autorisés à regagner leur domicile. Le jour même, des habitants de la localité ont manifesté leur colère et incendié la voiture impliquée dans l’accident après que son chauffeur a pris la fuite en compagnie de son épouse. 

 

L’homme s’est par la suite rendu au poste de police de Bel-Air/Rivière-Sèche où il a expliqué qu’il s’était endormi au volant. Il a aussi déclaré qu’il a été pris à parti par des habitants d’Olivia alors qu’il aidait les blessés, ce qui l’a obligé à prendre la fuite. Arrêté, il répond d’une charge provisoire d’homicide involontaire. Sa prochaine comparution en Cour est prévue le 3 janvier.

 

Plusieurs personnes soupçonnées d’avoir mis le feu à la voiture accidentée sont recherchées par la police. Dans le sillage de cette affaire, un habitant de Brisée-Verdière, âgé de 26 ans, a été arrêté pour vol. Il est soupçonné d’avoir fait main basse sur un tapis et un pare-soleil qui était dans ladite voiture. Sa demande de liberté conditionnelle a été refusée. 

 

Chez les proches de Clément Ferdinand, la révolte se mêle à la tristesse. Annelise et Morizio Ferdinand sont sous le choc après le décès tragique de leur père. «C’est en sauvant la vie de ces deux enfants que mon père s’est retrouvé sous cette voiture. Il est mort en héros mais il ne méritait pas de connaître une fin aussi atroce», confie Annelise, le cœur lourd de chagrin. 

 

Morizio déplore, lui, le fait que les autorités ont mis trop de temps à transporter son père à l’hôpital. «Il était sous cette voiture accidentée, les pieds coincés dans un tas de ferrailles tout comme la dame qui a été grièvement blessée. C’est deux heures après qu’ils ont été transportés à l’hôpital. Entre-temps, mon père se vidait de son sang», lance-t-il, amèrement.

 

Ces enfants ne sont pas près d’arrêter de pleurer leur père.

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