Publicité

Dans une école primaire à Plaine-des-Papayes : Une fillette a le tibia brisé par une branche

2 février 2015

Traumatisée, la fillette qui est dans les bras de sa mère ne veut plus se rendre à l’école.

La petite Nuzayhah Korimbocus, 6 ans, l’a échappé bel. Cette élève en STD I dans une école primaire de Plaine-des-Papayes s’est retrouvée à l’hôpital avec un tibia fracturé après qu’une grosse branche lui est tombée dessus, le vendredi 23 janvier. Bien que la blessure soit sérieuse, sa famille n’arrête pas de remercier Dieu d’avoir épargné leur petit trésor car la branche aurait pu la blesser davantage, voire la tuer.

 


L’accident est arrivé vers 10h20 alors que la petite Nuzayhah revenait des toilettes en compagnie de ses camarades de classe. Ses parents Rehmath et Farzanah ont appris la nouvelle par un appel téléphonique. Ils se sont alors précipité à l’hôpital en compagnie de Rehade, le frère de Rehmat. «C’est à l’hôpital qu’on a su que la blessure de ma nièce était très grave. Le médecin de service était d’ailleurs très en colère. Un préposé de l’école nous avait simplement dit qu’elle s’était blessée avec enn bout diboi en revenant des toilettes», s’insurge Rehade Korimbocus.

 


À l’hôpital, un orthopédiste a examiné la petite Nuzayhah et a conseillé qu’on lui pose une prothèse jusqu’au 5 février, jour où elle saura si elle devra subir une intervention chirurgicale ou pas. Elle a été autorisée à rentrer à la maison peu après.

 


C’est en allant à l’école pour en savoir plus sur les circonstances de l’accident que Rehade a su ce qui s’était réellement passé : «Ce n’est pas un vulgaire morceau de bois qui a causé la fracture de ma nièce mais une grosse branche qui se trouvait toujours à côté des toilettes lorsque je me suis rendu sur place. On m’a fait comprendre qu’il y avait un entrepreneur qui faisait des travaux à l’entrée de l’école. En voulant rane enn servis, il aurait accepté de couper des branches se trouvant à l’arrière de l’école. Et c’est là que l’accident s’est produit.»

 


Les Korimbocus ont porté plainte contre l’école pour négligence alléguée et disent attendre la fin de l’enquête policière pour décider de la marche à suivre. Ils n’écartent pas des poursuites au civil contre l’école. «Ma nièce souffre énormément. Nous avons dû aller consulter un médecin du privé dimanche dernier car elle ne pouvait pas dormir à cause de ses douleurs. Elle devra garder le lit pendant au moins deux mois. Elle est traumatisée et ne veut plus aller à l’école», soutient Rehade.

 


Interrogés, le président de la Parents Teachers Association, Feizal  Rujub et le maître d’école, André Alexis, se sont refusés à tout commentaire arguant qu’il y a deux enquêtes en cours, l’une par la police et l’autre par le ministère de l’Éducation.

Publicité