Découverte macabre à Grand-Bassin : L’énigme autour de la mort d’Anouskha reste entière

15 décembre 2015 11:55

Comment s’est-elle retrouvée au beau milieu d’une forêt à Grand-Bassin ? Avec qui s’y était-elle rendue et dans quel but ? A-t-elle subi des sévices sexuels avant d’être tuée par son ou ses agresseurs qui l’ont ensuite abandonnée à cet endroit avant que son corps en état de décomposition avancé ne soit retrouvé ? Les interrogations autour de la disparition et le décès d’Anouskha Vythilingum sont nombreuses depuis que cette dernière a été retrouvée dans une forêt à Grand-Bassin le dimanche 29 novembre.

La jeune femme de 35 ans avait quitté le toit conjugal au milieu de la nuit et sa disparition avait été signalée à la police par son époux Rajen quelques jours plus tard. «Elle avait pour habitude de fuguer. Grâce aux images de notre caméra de surveillance, j’ai su qu’elle avait quitté la maison aux alentours de 23h45 le 1^er décembre. Le lendemain, je l’ai cherchée un peu partout ainsi que les jours suivants, sans résultat», confie Rajen Vythilingum, 57 ans.

Sous le choc, ce dernier n’a pas voulu nous en dire plus sur les fréquentations de sa femme. Toutefois, à la police, il a déclaré que son épouse était une personne qui aimait faire la fête avec ses amis, dont des travestis avec qui elle allait souvent en boîte.

D’ailleurs, deux d’entre eux ont été interrogés par les enquêteurs avant d’être autorisés à rentrer chez eux. D’autres personnes faisant partie du cercle d’amis d’Anouskha Vythilingum seront également interrogées. Car leurs témoignages sont jugés cruciaux pour l’avancement de l’enquête. D’autant que l’autopsie de la victime n’a pu déterminer la cause exacte de son décès en raison de l’état de décomposition avancée de son corps.

Dans le sillage de cette enquête, la fille aînée de la victime a aussi été entendue. Car elle utilisait le même téléphone cellulaire que sa mère. Selon la police, il ne serait pas impossible que cette dernière connaisse les secrets de sa mère. Le téléphone portable en question est désormais entre les mains de la police qui passe à la loupe les SMS que la victime a échangés avec ses contacts avant de disparaître. L’identité de l’un d’eux est en passe d’être confirmée par les limiers qui ont fait une demande pour un Judge’s Orderdans le but de retracer le propriétaire de la carte SIM utilisée.

Anouskha Vythilingum laisse trois enfants derrière elle. L’enquête se poursuit.