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7 septembre 2018 02:56
Didier Yoan Dumont avait des projets, des rêves. Ce passionné de la moto souhaitait terminer ses études d’électrotechnicien – il était en deuxième année au Lycée polytechnique de Flacq –, et ambitionnait de s’acheter une grosse cylindrée, avant de construire une maison et d’officialiser sa relation avec sa petite amie Elsa. Mais le lundi 30 avril, ses projets, ses rêves, se sont éteints.
Didier Yoan Dumont a trouvé la mort à Ébène alors qu’il conduisait la motocyclette d’un ami… deux jours seulement après avoir soufflé ses 20 bougies, entouré de ses amis et de sa famille. Cet habitant de Cité-Briqueterie a perdu le contrôle du deux-roues à proximité de l’école hôtelière Sir Gaëtan Duval, avant de percuter un panneau de signalisation. Le jeune homme se trouvait sur l’asphalte lorsque, cette fois, une voiture conduite par un habitant de Phoenix, âgé de 34 ans, l’a heurté. Mandé sur place, le personnel du Samu n’a pu que constater son décès. Le rapport d’autopsie indique que Didier Yoan Dumont a rendu l’âme suite à une traumatic asphyxia.
«Notre fils était un bon vivant. Il aimait faire des blagues. Il était toujours jovial. C’était également un passionné des randonnées en montagne», confie sa mère Sylvie, 46 ans. Le soir du drame, raconte-t-elle, Didier Yoan Dumont a enfourché la moto d’un ami qui habite à Baie-du-Tombeau vers 19h15. En sortant, il lui aurait lancé : «Mo pe al parla mem la.»
La quadragénaire et son époux Josian pensent alors qu’il allait rendre la moto de son ami. Mais aux alentours de 22 heures, ils apprennent la terrible nouvelle. «Notre fils est parti avec un lourd secret. On ne sait pas où il partait ce soir-là», lâche Josian, complètement anéanti. Aux jeunes usagers de la route, il lance un appel : «Pran kont la rout. Ena tro boukou mor. Li mari dir pou bann paran. Nou pa le lezot viv sa detres-la.»
Les funérailles de Didier Yoan Dumont ont eu lieu le mercredi 2 mai. Ils étaient nombreux à être venus lui rendre un dernier hommage.
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