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22 août 2017 03:03
Un délai d’un mois lui avait été accordé. Sanjeev Teeluckdharry avait été appelé à s’expliquer sur ses relations avec des prisonniers. Et bien l’avocat et député de la circonscription no 5 s’est fendu d’un document de plusieurs pages, dans lequel il ne nie pas avoir passé des appels en prison, comme déclaré devant la commission Lam Shang Leen, le 6 août.
Cependant, en réponse à une question du juge, Sanjeev Teeluckdharry soutient que ce n’est pas à Rudolf Jean Jacques, plus connu comme Gro Derek, qu’il a parlé. «James Jonathan Ramasawmy, provisoirement accusé de meurtre, a essayé d’appeler à plusieurs reprises. En certaines occasions, il m’a contacté par le biais d’un Welfare Officer. J’ai été appelé à le représenter devant le BRC. D’autres clients m’ont aussi contacté à travers des Welfare Officers», explique l’actuel Deputy Speaker.
Sanjeev Teeluckdharry confirme ainsi une liste de trois appels et sept SMS passés à des prisonniers en 2015 et 2016. «Mais je précise que c’est de la responsabilité des autorités pénitentiaires de s’assurer que les prisonniers n’aient pas de téléphone portable, de chargeur, de cartes SIM ou encore du crédit pour passer des appels.»
En outre, Sanjeev Teeluckdharry s’est expliqué sur des «alleged unsolicited visits» dont Paul Lam Shang Leen a fait mention lors de sa convocation. «Toutes de mes visites ont été sollicitées. Des prisonniers ont retenu mes services et m’ont demandé de les rencontrer. Certains d’entre eux avaient des procès en cours et il fallait que je les réprésente.»
Dans son document d’explications, Sanjeev Teeluckdharry a également fourni une liste de prisonniers qu’il a défendus ou rencontrés. Ces derniers sont en prison pour des délits de drogue ou pour assassinat. Parmi eux Peroomal Veeren, Christophe Kabinda, Desiré Fangamar, Ajay Dookee, Siddick Islam, alias Nerf, Alain Emilien, alias Very Good, et l’Ougandais Kanawanjee. «J’espère que les preuves, documents et rapports de la cour vont aider à éclaircir la commission», écrit l’avocat parlementaire.
Paul Lam Shang Leen et ses deux adjoints étudient ces preuves en question avant de décider de la marche à suivre.
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