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Droit des policiers de se syndiquer : L’attente perdure

17 juin 2014

Dans leur plainte, les deux hommes évoquent également la frustration de certains policiers quant à l’exercice de promotion.

Ils persistent et signent : les policiers doivent avoir le droit de se syndiquer. C’est pourquoi le chef inspecteur Hector Tuyau et le sergent Jaylall Boojhawon ont entamé un procès en cour suprême, dans lequel ils contestent l’article 17 de la Police Act de 1974 qui interdit aux policiers de se syndiquer. 

 

Le duo a retenu les services d’un panel d’avocats mené par Me Rama Valayden. L’affaire a été appelée devant le Master and Registrar le jeudi 12 juin, mais a été reportée au 8 juillet.

 

Hector Tuyau et Jaylall Boojhawon sont d’avis que les policiers doivent avoir le droit de se syndiquer pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles étant que les pompiers et les gardes-chiourmes ont, eux, obtenu le droit de se syndiquer sous l’Employment Relations Act de 2008. 

 

Le 21 septembre 2012, les deux hommes décident donc de loger une plainte afin de déclarer l’article 17 de la Police Act de 1974 anticonstitutionnel. Dans leur plainte, les deux policiers expliquent, en outre, que la force policière, en général, ferait face à de nombreux problèmes, notamment au niveau du port des nouveaux uniformes, du matériel de travail et des conditions de travail. Ils évoquent également la frustration de certains policiers quant à l’exercice de promotion. 

 

L’affaire a été appelée en cour à plusieurs reprises avant d’être renvoyée, sur demande de l’État et du Commissaire de Police, afin que les deux parties soient entendues. Mais l’énième renvoi de l’affaire n’arrange en rien les choses, avance le sergent Boojhawon. «Tous les policiers et leur famille attendent avec impatience un heureux dénouement dans cette affaire. Nous avons confiance dans la justice. Mais nous souhaitons que cette affaire soit prise sur le fond au plus vite dans l’intérêt de tous les policiers et de leurs proches», explique-t-il.

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