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6 avril 2017 13:01
«Azordi mo koup to figir.»C’est ce qu’aurait lancé le mari d’une jeune femme de 31 ans, qui est enceinte de deux mois, avant de l’agresser le lundi 27 mars à Pailles. Ce dernier, déjà fiché à la police pour divers délits, a été arrêté, est passé aux aveux et fait l’objet d’une charge provisoire d’agression avec préméditation. Cependant, il a retrouvé la liberté le lendemain après avoir fourni une caution.
La présumée victime, une habitante de Pailles, raconte qu’elle se trouvait au domicile de son père lorsque son époux, âgé de 30 ans, est venu la voir pour lui demander de l’accompagner à une boutique du quartier. Ce dernier, dit-elle, aurait eu, au préalable, une conversation avec un voisin qui ne serait pas en bons termes avec elle. «Mon voisin lui a dit qu’on avait une liaison. Or, cela est totalement faux», confie la jeune femme. «Je ne l’ai donc pas suivi car il avait l’air louche.»
Cela aurait alors mis son époux en colère. «Il a commencé par me gifler. Il m’a ensuite pris par la blouse avant de me traîner en me tirant par les cheveux», raconte-t-elle.«Il a ensuite retiré un cutter de sa poche et m’a lancé : ‘‘Azordi mo koup to figir.’’ Il m’a blessée à la main lorsque j’ai tenté de contenir son attaque. Il m’a forcée à le suivre sur une aire de jeux en me disant : ‘‘Zordi mo desann to piti’’ après m’avoir effleuré le ventre avec son cutter.»
Grâce à l’intervention de passants, elle arrive à prendre la fuite et se rend au poste de police de la localité. Son présumé agresseur est arrêté peu après et le cutter est recueilli sur les lieux de l’agression. Nous avons tenté de le joindre, sans succès.
La jeune femme, elle, est transportée à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où elle reçoit des soins, avant d’être autorisée à renter chez elle. Le couple, qui a une fille de 8 ans et un garçon de 5 ans, vit séparément depuis deux mois. La présumée victime soutient qu’elle a quitté son époux car il la brutalisait.
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