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22 mars 2016 14:32
À Bois-des-Amourettes, nul n’arrive à accepter la mort inattendue de William Castagnet. Ce dernier, âgé de 30 ans, est mort asphyxié dans l’ambulance qui le transportait à l’hôpital le mercredi 16 mars. Ce, peu après que la voiture dans laquelle il se rendait à l’hôpital a pris feu. Selon sa mère Doriane Nobin, son fils, qui s’était installé depuis peu à Britannia, souffrait depuis récemment de problèmes respiratoires.
«Ça a commencé il y a deux semaines. Il avait une sensation d’étouffement et n’arrivait pas à respirer correctement. Mercredi, il s’est à nouveau senti mal», raconte Doriane, les larmes aux yeux. Mais ce jour-là, rien ne devait jouer en sa faveur. «William n’était pas en condition de conduire. Il a donc loué une voiture et a demandé à un ami de l’emmener à l’hôpital. Mais à la hauteur de la Vigie, la voiture est tombée en panne et il y avait de la fumée qui s’échappait du capot. On a juste eu le temps de sortir de la voiture avant qu’elle ne prenne feu. Il se peut que la fumée ait aggravé l’état de santé de mon fils. Très vite, l’ambulance est arrivée et William a reçu les premiers soins. Mais en route, il a rendu l’âme dans mes bras. Mon fils serait toujours en vie s’il n’y avait pas eu ce problème mécanique», confie péniblement cette maman.
William Castagnet, agent de sécurité dans un casino, laisse derrière lui une famille éplorée dont Laurie, son épouse depuis six ans. La jeune femme, écrasée de douleur, arrive difficilement à envisager l’avenir sans son mari. «On avait plein de projets. On voulait avoir un enfant. Récemment, nous avons eu notre maison de la NHDC. Il n’a même pas pu en profiter. Son départ est d’autant plus dur que j’ai perdu mon père il y a trois mois. C’est trop», regrette-t-elle. Elle décrit son époux comme un homme au grand cœur qui était engagé dans le social et apprécié de tous.
William Castagnet avait fêté ses 30 ans le 12 mars, alors que son père Gilbert, né à la même date, célébrait son 55e anniversaire. «Ce jour-là, on avait mangé en famille, en toute simplicité. C’est l’un des plus beaux souvenirs que je garderai de mon fils. Mon anniversaire ne sera plus jamais pareil avec son départ», murmure Gilbert, sous le choc.
S’agissant de la location de la voiture, il explique que son fils avait l’habitude de louer des véhicules avec la même personne à chaque fois qu’il en avait besoin. «On laisse la police faire son travail. Aux enquêteurs de déterminer pourquoi la voiture a pris feu.» Quoi qu’il en soit, pour les Castagnet, la douleur sera difficile à effacer…
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