Publicité
22 février 2016 12:35
L’issue aurait pu être fatale à Karim Mohidin. Ce n’est pas son frère Nazim qui dira le contraire. Ce dernier ne cesse de remercier le ciel d’avoir épargné son frère d’une mort sanglante. Karim Mohidin, un habitant de Goodlands âgé de 31 ans, a été agressé par balle à son domicile, dans la soirée du vendredi 19 février. Il a été blessé à l’épaule et hospitalisé mais son état n’inspire plus d’inquiétude.
Sangaren Elapen, 37 ans, suspecté de lui avoir tiré dessus, a été arrêté par la police et répond d’une charge provisoire de tentative de meurtre. Il a été présenté devant la Bail and Remand Courtle samedi 20 février mais n’a pas obtenu la liberté conditionnelle. Il a donc été reconduit en cellule. Toutefois, il clame son innocence dans cette affaire.
Nazim Mohidin, lui, affirme que c’est bien Sangaren Elapen qui a ouvert le feu sur son frère. «J’ai été témoin de la scène. Mon frère était dans la cour quand une fourgonnette s’est arrêtée. Il y avait au moins sept personnes dans le véhicule, dont Sangaren qui a fait feu sur Karim avec une arme. Mon frère s’est écroulé dans une mare de sang.»
Selon Nazim, cette agression à l’arme à feu fait suite à une vive altercation survenue quelques heures plus tôt entre les deux hommes à propos d’un chien. «Plus tôt, Sangaren a écrasé un de nos chiens alors qu’il était en voiture. Mon frère lui a demandé de faire attention la prochaine fois. Il a insulté mon frère et a commencé à lui lancer des jurons. Sangaren est parti et a dit qu’il allait revenir plus tard pour nous régler notre compte.»
Contacté à ce sujet, le frère de Sangaren avance, lui, que son frère a été tabassé par Karim après avoir accidentellement écrasé le chien. «Karim l’a frappé. Mon frère a même fait une déposition à la police juste après. Maintenant, on l’accuse d’avoir ouvert le feu sur Karim. Nous n’avons aucune arme à feu», affirme Yogen Elapen. Selon lui, son frère, marié et père d’un enfant de 7 ans, n’aurait jamais commis un tel acte «Il tient à sa famille. Il ne ferait jamais une chose pareille. On laisse la police faire son travail.»
Nazim Mohidin, lui, persiste et signe. C’est Sangaren Elapen, dit-il, qui a ouvert le feu sur la victime. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Publicité