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19 juillet 2017 03:37
Il avait 15 mois. Comme tous les enfants de son âge, Klayton était un véritable rayon de soleil devant lequel tous fondaient, à commencer par ses parents. Hélas, le rayon de soleil s’est éteint pour céder la place à un ciel complètement obscur. Laissant Philomène et Désiré Goindsamy, des habitants du quartier des squatters de Cité La Cure, dans une peine indescriptible.
Leur petit Klayton, leur dernier-né, a rendu l’âme le lundi 10 juillet, asphyxié par un bonbon gomme qu’il avait avalé. «Nous n’avons jamais acheté ce bonbon pour lui. Je pense qu’il l’a eu d’un enfant du voisinage. Il était très gâté par tout le monde», souligne Philomène, d’une voix tremblotante. Depuis sa mort, la joie a disparu de la modeste maison des Goindsamy. «Klayton nous manque. Cet incident regrettable nous marque à vie. Nous sommes sous le choc. Il va beaucoup nous manquer», pleure cette maman qui n’arrive pas à croire que son fils bien-aimé n’est plus de ce monde.
Elle souffre aussi des commentaires désobligeants postés sur les réseaux sociaux après la mort de son fils : «Bann dialog pe deroule la agasan. Ki mama pu donn so zanfan enn serpan ? Nu dan problem, dimoun pe tret nou de kriminel.»
Philomène avait arrêté de travailler à la naissance de son fils pour pouvoir s’occuper de lui. Le garçonnet, raconte-t-elle, était venu au monde dans des conditions difficiles : «Il avait eu des complications à sa naissance. J’avais également eu plusieurs complications. J’avais fait plusieurs pertes avant sa venue au monde. J’ai un fils aîné de 22 ans, issu d’une autre relation. Les deux étaient inséparables.»
La tristesse a remplacé la joie dans le cœur de cette maman et de ses proches. Le temps panse les blessures, dit-on. Celle-là risque de prendre beaucoup de temps.
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