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7 avril 2014 16:59
Ce sont des parents anéantis de douleur. Leur fils Avishek, 18 ans, est mort noyé le lundi 31 mars, dans le lagon de Grand-Gaube, à Melville précisément. Une sortie entre amis qui a viré au drame. Depuis, un voile de chagrin a enveloppé les Daurga, à Bois-Pignolet, Terre-Rouge, terrassés d’avoir perdu un si jeune membre de leur famille. «C’est un terrible drame. Il avait de grandes ambitions pour sa famille. Il était un bon vivant, on n’avait pas de problèmes avec Avishek», pleure amèrement Amrita Daurga, la mère du jeune homme.
Le lundi 31 mars, Avishek Daurga, pompiste de son état, était sorti avec des amis pour une partie de pêche. Mais alors qu’il nageait dans le lagon, il s’est, selon ses camarades, retrouvé en difficulté dans un canal avant d’être emporté par le courant. À trois reprises, ses camarades ont essayé de le sortir de ce canal, en vain. «Ses amis ont tout fait pour l’aider à s’en sortir, mais le courant était trop fort», témoigne le père de la victime, accablé.
Depuis cette tragique perte, Amrita ne mange plus et ne dort plus, tant sa peine est grande. «Perdre l’aîné de la famille est vraiment difficile. Et dire qu’il avait des projets plein la tête. Il voulait, entre autres, faire construire sa maison à l’étage», raconte-t-elle avec émotion. De plus, souligne son époux, «c’était un bosseur qui aidait ses parents à subvenir aux besoins de la famille». Son fils, ajoute-t-il, était plein de vie et aimait le sport. D’ailleurs, il pratiquait le taekwondo et le foot, et participait à d’autres activités pour rester en forme. Il adorait aussi faire des parties de pêche avec ses amis. Hélas, cette passion lui a coûté la vie.
Les parents de la victime essaient tant bien que mal d’accepter ce terrible coup du destin.
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