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La famille Toofany réclame Rs 25 millions de dommages

29 juin 2016

Amiirah et ses filles n’ont que du mépris pour la police.

Amiirah Toofany et ses filles vivent un calvaire depuis le 2 mars 2015. Cela fait plus d’un an que cette jeune femme a perdu son époux Iqbal dans des circonstances tragiques alors que ce dernier était sous responsabilité policière au poste de police de Rivière-Noire. Le jeudi 23 juin, Amiirah Toofany a fait servir une mise en demeure en son nom et celui de ses filles à l’État, au commissaire de police et aux cinq policiers accusés d’avoir assassiné son époux. Elles réclament Rs 25 m comme dommages pour tous les préjudices causés par la mort subite d’Iqbal.

 

La famille Toofany a retenu les services de l’avoué K. Bokhoree et d’un panel d’avocats mené par Rama Valayden. En avril, Amiirah Toofany avait aussi déposé devant la Commission nationale des Droits de l’Homme. Elle souhaite que justice soit faite afin que sa famille puisse faire son deuil.

 

Amiirah et ses filles - Shaninah, 19 ans, Elaiya, 17 ans, et Anzariya, 8 ans - ont eu une lueur d’espoir en décembre 2015 lorsque le magistrat qui a présidé l’enquête judiciaire au tribunal de Bambous a conclu au foul play. Six mois plus tard, rien ne s’est passé. L’attente devient de plus en plus pénible pour cette famille qui vit seulement avec une aide financière de l’État, s’élevant à Rs 9 400.

 

Les Toofany implorent le Directeur des poursuites publiques de décider une fois pour toutes de la marche à suivre car cette affaire a des implications conséquentes sur les plans émotionnel, financier et familial.Outre le fait d’avoir perdu un être cher dans des circonstances tragiques, les membres de cette famille ont dû remettre leurs projets en question. Shaninah, par exemple, voulait poursuivre ses études à l’étranger. Elaiya souhaiterait également faire des études supérieures au Singapour. Ce qui est impossible dans les circonstances actuelles…

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