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La police réclame une autopsie juste avant des funérailles : La colère des proches du défunt Issur Bokhoree

2 juin 2014

Issur Bokhoree est mort suite à un malaise qu’il a eu au volant.

Ils sont à la fois effondrés et énervés après la mort d’un des leurs. Issur Bokhoree, un habitant de Midlands, âgé de 66 ans, est décédé ce jeudi après être resté plusieurs jours à l’hôpital de Rose-Belle. Il y avait été admis le 19 mai, suite à un malaise dû à une hémorragie cérébrale, qu’il avait eu au volant de sa voiture avant d’aller finir sa course contre une rambarde. Mais le jour des funérailles, la tristesse de ses proches s’est transformée en révolte quand la police a réclamé une autopsie du corps qui était déjà en possession de la famille.

«Je ne comprends pas pourquoi une autopsie a dû être faite car, suite, à son accident, mon père est resté dans le coma pendant une dizaine de jours», affirme Dhanraj Bokhoree, le fils d’Issur Bokhoree. En effet, celui-ci a ramené le corps de son père à la maison dans la matinée de jeudi après avoir appris son décès. «J’ai alors pris mes dispositions afin que les funérailles aient lieu dans l’après-midi», souligne-t-il. Il s’est rendu au poste de police de la localité afin d’avoir des documents pour faire émettre un avis de décès à la radio. C’est là qu’il aurait appris qu’il ne pouvait pas aller de l’avant avec ses démarches. Car le cas n’avait pas été enregistré au préalable comme un accident de la route.

«On m’a demandé de ramener le corps car il s’agissait d’une affaire de police et que de ce fait, il fallait faire une autopsie», explique Dhanraj Bokhoree. Les proches ont donc emmené le corps du défunt à hôpital Victoria, à Candos, suivant les indications données. Mais comme il était impossible de procéder à une autopsie sur place, ils ont dû se rendre à l’hôpital Jeetoo afin qu’un médecin légiste effectue l’examen post mortem. Énervé par cette situation, Dhanraj Bokhoree lance que «la police aurait dû faire son travail comme il fallait avant de nous donner le corps pour les funérailles».

Ce n’est que vendredi matin que la famille a pu finalement procéder aux funérailles. «Ma mère et ma sœur sont d’autant plus affectées par cette situation car c’était très dur pour nous de vivre cela dans un moment de deuil», soutient le fils d’Issur.

Le service de presse de la police n’a pas souhaité commenter cette affaire car ne disposant pas d’assez d’éléments là-dessus.

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