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23 décembre 2015 13:45
Ils commencent à voir la lumière au bout du tunnel… L’enquête judiciaire instituée par le Directeur des poursuites publiques pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort d’Iqbal Toofany en détention policière, a conclu à un foul play. Le magistrat Daniel Dongeot, qui a présidé cette enquête au tribunal de Bambous, a rendu ses conclusions publiques le 28 novembre.
À Vacoas, où habitent les proches de la victime, les sentiments sont mitigés. Car ils ne savent toujours pas dans quelles circonstances Iqbal Toofanya été tué. Ce dernier avait été interpellé pour une histoire de vol alléguée. Après quoi il aurait été battu à mort. Ils ne souhaitent qu’une chose : que justice lui soit rendu le plus vite possible.
Mohammad Iqbal Toofany, 43 ans, est décédé le lundi 2 mars alors qu’il était sous la responsabilité de la Criminal Investigation Divisionde Rivière-Noire. Dans son rapport d’autopsie, le Dr Gungadin explique que cet habitant de Vacoas a succombé à un œdème pulmonaire. Ce dernier portait toutefois 14 blessures sur le corps. Raison pour laquelle le chef du département médico-légal de la police a écarté la thèse de mort naturelle.
Cinq policiers avaient été arrêtés dans le cadre de cette affaire et faisaient l’objet d’une charge provisoire de torture. Désormais, ils seront poursuivis sous une charge provisoire de murder. C’est la première fois que des policiers sont poursuivis pour assassinat, alors que le pays compte plus de 50 cas de brutalités policières alléguées ayant causé mort d’homme.
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