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Les charges qui pesaient sur lui rayées dans l’affaire Azie | L’inspecteur Moorghen : «Je souhaite réintégrer mon poste»

24 août 2015

L’inspecteur de police a toujours clamé son innocence dans cette affaire.

La nouvelle est tombée en cour de Port-Mathurin, à Rodrigues, le mercredi 19 août. Les charges provisoires de forgery et de conspiracy dont l’inspecteur Rajesh Moorghen faisait l’objet depuis le 28 mars 2014 dans l’affaire Azie, ont été abandonnées par la magistrate Padmini Mauree. Les mêmes charges pesaient sur le constable Christian Casimir. Elles ont également été rayées. Pour l’inspecteur Rajesh Moorghen, c’est une bataille de gagnée. «Cette décision est un grand soulagement car je suis innocent et j’ai fait mon travail en mon âme et conscience. D’ailleurs, le responsable de cette enquête a trouvé qu’il n’y avait pas de preuve contre moi, que ce n’était pas un prima facie case et qu’il n’y avait donc pas matière à poursuite. D’ailleurs, Simon Azie, a retiré sa plainte en avril», explique-t-il.

 

Cette affaire a pour toile de fond l’enquête rouverte il y a un an et demi sur le meurtre de Barthélémy Azie, survenu il y a 15 ans. Il était reproché à l’inspecteur Rajesh Moorghen d’avoir falsifié la déclaration de Simon Azie, le père de la victime, dans l’unique but de porter plainte pour négligence contre l’ancien commissaire de police Dhun Iswar Ramparsad et d’autres hauts gradés de la force policière. Contre-interrogé sur cette affaire en février 2015, il avait nié les accusations portées contre lui.

 

Toutefois, il n’est pas encore complètement tiré d’affaire puisque son sort dépend maintenant du directeur des poursuites publiques (DPP). «Les charges provisoires ont été rayées. Mais c’est le DPP qui aura le dernier mot. Il peut donner des instructions pour loger une plainte formelle. Dans ce cas, je devrais retourner en cour», précise Rajesh Moorghen.

 

Pour l’heure, dit-il, il veut plus que tout réintégrer ses fonctions dans la police. Ainsi, il lance un appel au commissaire Mario Nobin : «J’ai subi une grave injustice alors que je ne faisais que mon travail. Le nouveau commissaire est quelqu’un de très attentif. Je lui demande de considérer mon cas afin que je sois réintégré à mon poste.»

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