L’état d’Emilio Clency, tombé d’un autobus, s’améliore | Le père du jeune blessé : «J’entamerai des poursuites !» 

4 juillet 2016 04:14

Il est soulagé, mais il ne compte pas rester les bras croisés. Jean Marie Clency reste remonté après l’accident de son fils Emilio, 12 ans, qui est tombé d’un autobus du Triolet Bus Service vendredi dernieren rentrant du collège Bhujoharry de La Tour Koenig, où il est en Form II, pour se rendre chez lui à Pointe-aux-Sables.

Selon les dires de l’enfant, il se trouvait complètement à l’arrière du bus lorsque celui-ci aurait négocié un virage et roulait vite. C’est lorsqu’il se serait agrippé à la porte de secours que celle-ci se serait ouverte et qu’il aurait été projeté sur l’asphalte. Le garçon se retrouve avec des blessures au visage, à la mâchoire et à la jambe, hospitalisé à l’hôpital Jeetoo. Les médecins comptent le garder encore un bout de temps, mais selon son père hier, son état s’améliore : «Il arrive à parler un peu. Par contre, il a quelques soucis au niveau de la mâchoire et des dents, donc il faudra voir comment on pourra soigner et traiter tout ça par la suite», nous a confié Jean-Marie Clency hier après-midi. Le père de famille comptait, à l’heure où nous mettions sous presse, aller à la police pour consigner une déposition contre le chauffeur de l’autobus.  

Dans la déposition de l’employé de la compagnie de transport, il mentionne qu’il roulait uniquement à 25 km/h au moment des faits et qu’il a négocié le virage quand il a entendu l’alarme de la porte de secours se déclencher. Il aurait alors arrêté le véhicule pour constater en sortant que le jeune était tombé du véhicule. Après avoir donné sa déposition, le chauffeur a été autorisé à rentrer chez lui.

Le père d’Emilio Clency n’est pas du tout d’accord avec cette version des faits :«Le chauffeur aura beau dire qu’il ne roulait qu’à 25 km/h avant de négocier le virage. Je ne crois pas à tout cela. Je suis chauffeur moi-même et je sais. Je voudrais qu’il avoue qu’il a fauté et qu’il vienne s’excuser…» s’exclame le père très remonté, et qui poursuit en disant qu’il fera tout pour entamer des poursuites contre la compagnie de transport.

Il se calme et sourit toutefois quand il évoque son petit, qui aime beaucoup les mathématiques à l’école :  «Emilio a toujours été quelqu’un de tranquille. Je vous avoue qu’il ne passe même pas beaucoup de temps avec ses amis ou ses camarades de classe. Il préfère toujours être avec sa famille», nous confie Jean-Marie Clency, qui est maraîcher.