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L’étrange sortie de route d’Ashish Boodan

25 mai 2015

Les proches de cet habitant de Triolet sont dans le flou.

Il est sorti au milieu de la nuit après avoir reçu un appel téléphonique. Ses proches ne savent pas où il était allé ni qui il était allé voir. Mais le lendemain, c’est son cadavre que sa famille a récupéré. Ashish Boodan, 28 ans, un habitant Trou aux Biches Road, à Triolet, est décédé après avoir été victime d’un grave accident alors qu’il conduisait une motocyclette. C’était aux petites heures du matin, le dimanche 17 mai.

 

Depuis ce terrible drame, les Boodan sont dans une immense tristesse, mais aussi dans un flou total. Dans leur chagrin, ils n’arrêtent pas de se poser plusieurs questions. À qui appartient la moto accidentée ? Comment l’accident s’est-il produit ? Ashish était-il seul à ce moment-là ? Où se rendait-il en plein milieu de la nuit ? Où est passé son téléphone portable ? Sa mère Pradha, 66 ans, ainsi que les autres membres de sa famille veulent avoir des réponses. Le manque d’information sur les circonstances entourant l’accident qui a coûté la vie au benjamin des Boodan les révolte.

 

Sa sœur Rajshree revient sur cette soirée où tout a basculé. «Mon frère est sorti après avoir reçu un appel sur son portable vers 1 heure. Il a pris la route sur une moto qui était avec lui, mais on ne sait pas à qui elle appartient. C’est vers 4 heures que mon autre frère Rajiv a appris qu’Ashish avait eu un accident. En arrivant sur les lieux, dans un tournant à proximité du shivala de Trou-aux-Biches, il a appris qu’Ashish a été transporté à l’hôpital où son décès a été constaté.»

 

Rajshree soulève d’autres zones d’ombre qui, dit-elle, troublent le deuil de sa famille : «On voudrait savoir, entre autres, pourquoi la moto accidentée a été déplacée sur les lieux de l’accident et comment ses amis ont su qu’il avait fait un accident. Nous sommes dans le flou total. Nous voulons connaître la vérité sur sa mort.»

 

Selon la jeune femme, son frère, un ancien employé de la Central Water Authority et de la Mauritius Broadcasting Corporation, passait son temps libre avec ses amis à jouer aux dominos ou au billard. Il devait bientôt se lancer à son compte avec une boutique proposant des produits frigorifiés. Mais ce rêve ne se concrétisera pas.

 

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