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Meurtre de Chanmoonee Gonoo : L’étau se resserre autour d’un jeune de 19 ans

1 mars 2018

Arrêtée pour recel, Francesca Jean a indiqué à la police que le suspect lui avait vendu le cellulaire de la victime (plus haut).

Il est dans le collimateur de la brigade criminelle de Goodlands. Se basant sur les preuves récoltées, les enquêteurs de cette unité soupçonnent ce jeune homme de 19 ans d’être responsable de la mort de Chanmoonee Gonoo, 68 ans. Cette dernière a été retrouvée morte à son domicile le jeudi 15 février.

 

Quatre jours plus tard, Francesca Jean, une habitante de Terre-Rouge, âgée de 46 ans, a été arrêtée. Elle avait en sa possession le téléphone portable de la victime, qui figurait sur la liste des objets emportés par le cambrioleur le jour fatidique. Interrogée, elle a déclaré aux enquêteurs que c’est le jeune homme qui lui a remis le cellulaire. Sauf que ce dernier, qui habite Cottage, est introuvable depuis la découverte du corps de la sexagénaire.

 

Quant à Francesca Jean, elle a comparu en Cour où une charge provisoire de possession of stolen property a été logée contre elle. Elle a été reconduite en cellule, la police ayant objecté à sa remise en liberté.

 

Dans la localité, les habitants ne sont pas surpris que le suspect soit dans le collimateur de la police. Selon eux, ce dernier aurait eu, à plusieurs reprises, des démêlés avec la justice dans le passé pour des cas de vol et d’agression. «Nous l’avons déjà surpris en train de voler chez une voisine. Nous l’avons dénoncé à la police mais il n’a jamais été arrêté», explique une voisine de Chanmoonee Gonoo. «Nous comptons sur la police pour l’arrêter au plus vite car il fait la pluie et le beau temps ici. Nous ne nous sentons pas en sécurité.»

 

Le suspect aurait, en outre, agressé une femme habitant la région. Il la soupçonnait de l’avoir dénoncé pour vol. À l’heure où nous mettions sous presse, il était toujours recherché.

 

C’est au cours d’un cambriolage survenu à son domicile le jeudi 15 février que Chanmoonee Gonoo a été tuée. Elle était allongée sur le sol et portait une profonde entaille au cou ainsi que de graves blessures à la tête. L’antivol forcé de l’imposte d’une fenêtre et le fait que la pension de la sexagénaire, ses bijoux et son cellulaire avaient disparu, ont orienté la police vers la thèse d’un vol ayant mal tourné.

 

L’enquête suit son cours.

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