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Par Elodie Dalloo
26 avril 2017 13:34
Ils sont revenus sur les lieux du drame. Pour indiquer aux enquêteurs comment ils ont procédé pour voler et tuer Kistnamah Ramanjooloo, la boutiquière de Terrasson, à Pointe-aux-Sables, le 14 avril. Sharone Christine Jackson, 30 ans, Nasserally Jeewon, 41 ans, Mohamad Nazim Emmambaccus, 35 ans, et Aktar Hassenally, 35 ans, participaient à une reconstitution des faits une semaine plus tard, le vendredi 21 avril.
Cet exercice a démarré dans le jardin de Plaine-Verte, l’endroit où, peu de temps après avoir pris sa méthadone, Sharone Jackson a discuté avec ses complices et élaboré un plan pour cambrioler la boutique Ramanjooloo. Elle habitait depuis plusieurs mois dans une maison située en face du commerce de celle qui était affectueusement appelée Tantine par son entourage. Elle avait donc fini par connaître ses habitudes et savait comment faire pour s’introduire à l’intérieur. Ses complices et elle se sont rendus à Terrasson en taxi.
C’est sous forte escorte policière que les quatre suspects sont revenus sur la scène de crime vendredi. Afin d’éviter tout dérapage, les lieux ont été délimités et un important dispositif policier a été déployé. Tour à tour, les agresseurs de Kistnamah Ramanjooloo ont montré aux enquêteurs comment ce vol a viré au drame.
Ils ont expliqué qu’une fois sur place, Sharone Jackson s’est rendu compte que la boutique était fermée. Elle a toutefois pu persuader la septuagénaire de l’ouvrir sous prétexte qu’elle avait besoin d’une bonbonne de gaz. Elle a ensuite alerté ses complices qui se sont tous introduits à l’intérieur. Ayant tenté de faire de la résistance, Kistnamah Ramanjooloo a été agressée et étouffée. L’autopsie avait attribué sa mort à une asphyxia due to smothering.
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