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Meurtre de la boutiquière Ginette Bellerose : Ses enfants réclament un procès «juste et équitable»

-	Doretta, Curtis et Joys se remettent difficilement de la disparition tragique de leur mère.

Près de deux années se sont écoulées depuis le drame. Mais c’est toujours les mêmes sentiments qui animent les enfants de Ginette Bellerose, que nous rencontrons au domicile de la victime, à la rue Iqbal, Petite-Rivière. Malgré leur tristesse, Curtis, Doretta et Joys ont accepté de se confier pour la première fois. Une façon, espèrent-ils, de faire entendre leur voix afin que la sentence attribuée à la meurtrière de leur mère, dont la prochaine comparution est prévue pour janvier 2020, soit «juste et équitable».

 

Le meurtre de Ginette Bellerose, 70 ans, remonte au 8 novembre 2017, à son domicile. Ce jour-là, son corps a été retrouvé au rez-de-chaussée par son fils Curtis qui rentrait du travail. Cette horrible image le hante encore tous les jours. «Pas une seule journée ne passe sans que je ne revoie ma mère gisant dans une mare de sang.» Pendant un bon bout de temps, les enfants de Ginette Bellerose sont restés dans le flou. «Nous avions des soupçons sur bon nombre de personnes : des voisins, des toxicomanes de la région.» D’autant que le meurtrier avait emporté de l’argent.

 

Mais lorsque les résultats des tests ADN tombent en janvier 2018, soit plus de deux mois après le crime, c’est le choc. Les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team établissent l’identité de l’auteure du meurtre et il s’agit d’un membre de la famille. En l’occurrence Véronique Arcanthe, la fille de la cousine de la victime, âgée de 32 ans.

 

Pourtant, l’accusée, comme d’autres proches et voisins, avait été d’un soutien pour les enfants de la victime suite à son décès. «Elle nous avait présenté ses sympathies. À chaque fois que nous la croisions, elle nous disait que ce qui s’était produit était terrible. Elle se demandait qui avait bien pu commettre une chose pareille.» D’après des voisins, Véronique Arcanthe avait même assisté aux funérailles de la septuagénaire. «Elle n’avait jamais laissé transparaître une once de culpabilité en s’adressant à nous avant son arrestation», lâche Doretta, en larmes.

 

Ce crime, la suspecte, qui a plaidé coupable en cour d’assises, explique l’avoir commis parce qu’elle avait été surprise en train de commettre un vol au domicile de Ginette Bellerose. Elle avait déclaré à la police avoir égorgé cette dernière pour ne pas être dénoncée, avant de prendre la fuite avec la somme de Rs 10 000.

 

Lorsque les enfants de la victime l’apprennent, le choc et le chagrin les submergent. «Notre mère était en pleine forme. Elle n’avait aucun problème de santé et aurait probablement vécu encore de longues années. Elle avait le cœur sur la main et ne méritait pas de quitter ce monde de cette manière. Elle nous manque tous les jours. C’est vers elle que nous nous tournions à chaque fois que nous avions un problème», confient-ils.

 

Même si aucune sentence ne sera suffisamment lourde pour atténuer leur douleur, ils comptent sur les autorités pour que le jugement soit «juste et équitable» et saluent le travail des enquêteurs qui ont résolu cette affaire.

 

Quant à Véronique Arcanthe, sa prochaine comparution est prévue pour le 22 janvier 2020. D’ici là, elle reste en détention.