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21 décembre 2015 13:12
12 mois. Un an. C’est la sentence prononcée en cour cette semaine par la magistrate Niroshini Ramsoondar contre Ramdassen Tany, condamné sous la charge de concealing corpsedans l’affaire Stacey Henrisson. Il était accusé d’avoir aidé son patron Jayraj Sookur, le beau-père de la victime, à se débarrasser du cadavre de l’adolescente. Cette dernière aurait été tuée par Jayraj Sookur pour une question d’héritage. Toutefois, malgré la légère peine de prison qui lui a été infligée, Ramdassen Tany envisage de faire appel de la sentence. Ce qui attise encore plus la colère des proches de Stacey.
«C’est absurde. Mais que veut cet homme après tout le mal qu’il a fait à ma nièce et à notre famille ? Il fait appel d’un jugement pareil, il ne veut pas être puni pour ce qu’il a fait ? C’est dégoûtant», lâche Clude Henrisson, l’oncle de Stacey, révolté. D’ailleurs, pour lui, justice n’a pas été rendue à sa nièce, âgée de 16 ans lorsqu’elle a été tuée. Son corps avait été retrouvé par un touriste, au fond d’un ravin à Plaine-Champagne, le 13 mai 2012. «C’est un jugement honteux et injuste», s’emporte Clude Henrisson.
Lorsque Ramdassen Tany avait été trouvé coupable de complicité dans le meurtre de Stacey le 30 novembre, son avocat Me José Moirt avait demandé à la cour d’être indulgent envers son client en ce qui concerne sa sentence. Il avait argué que la santé de l’homme s’est dégradée depuis le meurtre de Stacey Henrisson. Il a d’ailleurs subi une amputation de la jambe suite à des complications liées au diabète et des problèmes cardiaques.
Mais pour Clude Henrisson, cela ne doit en aucun cas justifier la peine dont il a écopé. «Un crime reste un crime. Il doit être puni comme n’importe qui. Car le délit qu’il a commis n’est pas moindre. Vue la manière dont vont les choses, je crains fortement que Jajraj Sookur ne s’en sorte aussi avec une peine très minime.»
Jayraj Sookur, accusé du meurtre de la jeune fille, fera face à son procès devant la cour d’assises en janvier 2016. Il est accusé d’avoir tué la fille de son épouse dans le but de s’accaparer l’héritage que lui avait laissé son défunt père, estimé à Rs 50 millions.
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