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Renversée par un van à Pointe-aux-Sables : Josiane Lespar perd son combat contre la mort après sept jours

19 juillet 2015

La sexagénaire était très active.

Elle s’est battue pour survivre. Pendant presque une semaine, Josiane Lespar est restée entre la vie et la mort à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Jeetoo. Pendant sept jours, sa famille a prié pour qu’elle reste en vie malgré son état critique. Mais cette habitante de Cité Barkly, à Beau-Bassin, s’est éteinte le dimanche 12 juillet aux alentours de 8h45. Josiane Lespar,
64 ans, avait été admise à l’hôpital le dimanche 5 juillet, avec de graves blessures suite à un accident de la route.

 

Il est aux alentours de 14 heures ce jour-là quand le drame se produit. Noël Farrell, 63 ans, un habitant de Pointe-aux-Sables, perd le contrôle de son van sur la route côtière à Pointe-aux-Sables, à proximité du centre récréatif pour personnes âgées. Le véhicule fonce sur un arrêt d’autobus et renverse sept personnes avant de terminer sa course contre un arbre. Deux d’entre elles, Berty Firmin et Lalini Moheeputh, meurent sur le coup. Les autres, dont certaines dans un état critique, sont admises à l’hôpital.

 

Josiane Lespar est parmi les blessés graves. Elle se battra contre la mort pendant sept jours avant de succomber. Le rapport d’autopsie indique qu’elle a rendu l’âme suite à une septicémie causée par ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain à l’église du Sacré-Cœur à Beau-Bassin où elle était très active. Le jour du drame, elle se rendait à une rencontre d’une association dont elle était membre.

 

«Elle était dans ce groupe depuis deux ans et se rendait à la réunion mensuelle ce dimanche-là, raconte sa fille Linda. Malgré ses graves blessures, elle était consciente après l’accident. Elle a passé trois nuits à la surgical ward de l’unité des soins intensifs avant d’être transférée à la medical ward. On nous demandait à chaque fois de prier le Père Laval pour qu’elle s’en sorte. On gardait espoir, car son état s’était amélioré. Ses blessures étaient cependant plus graves qu’on ne le pensait.»

 

Josiane Lespar était une personne énergique et active. «Elle était une mère et une grand-mère très appréciée. Et elle avait une vie bien remplie. Elle faisait de la danse à Petite-Rivière et à Pointe-aux-Sables. Elle faisait de la natation à Mon Choisy. Elle était membre du groupe charismatique de Montmartre. Elle fréquentait d’autres groupes de prière et ne ratait jamais ses messes. Elle était aussi membre du groupe des brancardiers à Beau-Bassin et de l’association Fam Debout dans son quartier», confie Linda, inconsolable, tout comme les autres membres de sa famille.

 

Avant de prendre sa retraite, Josiane Lespar, maman d’un fils également, avait travaillé dans le secteur du textile. Elle avait aussi un chien, Max, qui a rendu l’âme le même jour que sa maîtresse, le dimanche 12 juillet. Il avait cessé de manger le jour où la séxagénaire avait été victime de son accident. Sa santé s’est détériorée les jours suivants. Un départ qui accentue davantage la tristesse de la famille de Josiane.

 


 

Deux autres morts sur nos routes

 

La série noire continue. Un habitant de Plaine-des-Papayes est mort sur le coup le dimanche 12 juillet. Ce soudeur de 36 ans conduisait une mobylette lorsqu’il a fait une sortie de route à Grande Rosalie pour terminer sa course contre un arbre. L’accident s’est produit vers 16h50. Le rapport d’autopsie indique qu’il a rendu l’âme suite à ses nombreuses blessures. Deux heures plus tard, un haut cadre de Mauritius Telecom est également mort dans un accident de la route. Cet homme de 56 ans est décédé au volant de sa voiture sur la route principale à Flic-en-Flac, à proximité de l’entrée du Domaine Anna. Il a succombé à ses multiples blessures, selon le rapport d’autopsie. Deux autres véhicules sont impliqués dans cet accident, une autre voiture et un autobus. La conductrice de la voiture en question a été arrêtée. Elle fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire.

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