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A Riambel : elle accuse la police d’avoir saccagé sa maison

30 septembre 2015

Jemma Samuel montrant les dégâts causés à sa maison.

Jemma Samuel a porté plainte à la police et à la Commission nationale des Droits de l’homme. Cette habitante de Riambel accuse la police d’avoir saccagé sa maison lors d’une perquisition dans la soirée du lundi 21 septembre. Ils auraient endommagé, entre autres, une fenêtre, une porte de la maison et la porte d’une armoire.

 

L’un des policiers aurait également frappé sa jeune sœur âgée de 15 ans par erreur alors que cette dernière dormait recouverte d’une couverture. L’adolescente s’est rendue à l’hôpital de Souillac munie d’un Form 58 pour y recevoir des soins.

 

Jemma Samuel explique que la police était venue chercher son frère Sébastien, 29 ans, un récidiviste notoire recherché pour plusieurs délits de vol dans la région. Plusieurs policiers en civil ont débarqué chez les Samuel à la Cité EDC à Riambel, à 21h40. «On était tous déjà au lit lorsque des policiers sont entrés dans la maison sans nous demander la permission. L’un d’eux a enfoncé ma porte et un autre a endommagé une fenêtre pour avoir accès à l’intérieur», raconte Jemma.

 

Selon cette jeune femme de 26 ans, certains policiers présents portaient des cagoules alors que d’autres avaient couvert leurs visages avec des foulards. «Ils nous ont bousculé et ont été très vulgaires à notre égard. C’était la troisième fouille. Mes deux enfants et mes deux sœurs sont traumatisés», souligne Jemma.

 

Son frère Sébastien, dit-elle, est sorti de prison il y a quelques mois. Mais, précise-t-elle, celui-ci ne vit plus avec sa famille mais chez sa concubine, à Surinam. Elle dit ne pas comprendre pourquoi la police s’acharne sur elle et ses proches.

 

Interrogé sur cette affaire, Shiva Coothen, responsable du service de presse de la police n’a pas voulu commenter l’affaire pour ne pas pervertir le cours de l’enquête. Il nous explique toutefois que les policiers ont dû avoir des renseignements précis pour faire cette perquisition avec un mandat.

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